Des milliards de dollars de revenus générés par les voitures autonomes, selon McKinsey


Les voitures sans chauffeur, totalement autonomes, pourraient générer des milliards de dollars de chiffre d’affaire à partir de services internet mobiles et de vente de produits, même si les occupants des véhicules ne passent qu’une partie de leur temps libre sur le Web, selon une étude de McKinsey publiée le 5 mars.

Nettement moins d’accidents

La même étude projette une réduction des accidents de 90% aux Etats Unis, de quoi économiser 200 milliards de dollars grâce à la réduction nette des blessures et des morts. Les futurs propriétaires de véhicules autonomes devraient économiser 50 minutes de leur temps par jour, un temps libre qu’ils occuperont probablement pour aller sur le web. Comme le disait récemment Jacques Attali, lors d’un événement G9+, « la voiture autonome n’a rien à voir avec la mobilité, mais tout à voir avec la meilleure manière d’occuper son temps libre avec des occupations qui ont du sens. »


Ce temps libre à bord d’un véhicule devrait générer 5,6 milliards de dollars grâce au digital pour chaque minute que les occupants passent sur internet. Cela devrait atteindre 140 milliards de dollars si la moitié de leur temps libre dans la voiture, globalement 25 minutes, est consacré à naviguer sur le Web et à y faire du shopping.

Un chiffre d’affaires partagé

Ce chiffre d’affaires pourrait être partagé entre les fabricants d’automobiles, leurs fournisseurs de matériel et de logiciels, et les fournisseurs de biens, information et services sur le Web.

Dans le futur, les gens pourront acheter des services ou des produits depuis leurs terminaux mobiles ou de systèmes embarqués dans les véhicules.

La voiture autonome en 2025

Dans cette évolution, Mercedes, Volkswagen et Audi font face à de nouveaux concurrents tels que Telsa, Google ou Apple. Les fabricants d’automobiles s’attendent à une accélération vers les voitures autonomes à partir de 2025.

Il faudra pour les assureurs prendre en compte les risques liés aux erreurs techniques plutôt qu’aux erreurs humaines. Il devrait y avoir plus d’indépendance vis à vis des systèmes de concessionnaires en matière de réparation et de maintenance, et moins de nécessité de se déplacer au garage grâce à un diagnostic à distance.

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