Pour faire de l’Open Data, il faut de la patience et de l’optimisme, pour la directrice digitale de la SNCF


Les informations sont mises à disposition sous la forme de fichiers téléchargeables au format GTFS (General Transit Feed Specification, ou spécification générale pour les flux relatifs aux transports en commun). Il s’agit d’un format ouvert exploitable, compréhensible à la simple lecture. On y associe des API. On peut interroger des services tels que « quelle est la gare la plus proche, ou le prochain passage de train. »

Les services en gare rendus disponibles

Les prochaines informations proposées seront les services et les commerces en gare, les toilettes. Mais le mapping interne (la géo- localisation indoor) est difficile à réaliser à l’exception de Google. Pour les commerces, la SNCF indiquera d’abord les horaires d’ouverture. La prochaine étape ce sera où se situe le commerce. La version 1 de cette ouverture devrait avoir lieu en décembre 2013.


Les autres données seront destinées à l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Il s’agit à la fois des personnes aveugles, des personnes en fauteuil roulant, ainsi que des personnes qui ont beaucoup de bagages ou une poussette ou qui sont mal voyantes, ainsi que les personnes qui souffrent d’un handicap cognitif.  Ces dernières ont du mal à gérer trop d’informations.

L’itinéraire le plus simple à mémoriser

L’idée est alors de calculer l’itinéraire le plus simple à retenir plutôt que le plus court. La SNCF travaille sur le co-enrichissement de la donnée avec les usagers. L’idée est de demander aux usagers de remplir si les équipements qui marchent ou pas. Ce modèle a de l’avenir. La SNCF entend assurer l’ouverture de ces données dans le cadre d’un prochain concours de développement Web et mobile, le Hackaton, qui a eu lieu le 15 novembre. Les développeurs et les designers réalisent des prototypes de services. La SNCF peut éventuellement collaborer ensuite avec certaines des startups.

Romain Lalanne a réalisé des études de sciences politique, puis a été consultant dans le digital, notamment au Canada. Et en Juin 2012, il a participé au premier Hackaton. Il travaille sur les apports concrets de l’innovation aux usages. Il est rattaché à la direction de la communication, car c’est elle qui a initié la démarche Open Data. Sa direction occupe une position transverse. Il existe des responsables Open Data selon les directions (Transilien, TER, gares et connexions, …).

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