Le patron de la SNCF se déclare prêt à quitter son poste suite aux multiples incidents qui ont gâché la vie des voyageurs récemment dans les gares parisiennes. C’est ce que présente en substance Guillaume Pépy, président de la SNCF au Parisien, ce vendredi. Son mandat est à la disposition du gouvernement, dit-il.
Guillaume Pépy fait toutefois sentir qu’il n’y a pas d’autre stratégie que celle qu’il mène. Il défend la difficulté de la tâche de la SNCF et les risques inévitables. « Nous rénovons le réseau tout en faisant circuler en Ile-de-France l’équivalent d’un avion A380 toutes les sept secondes, » présente-t-il.
« Ces gigantesques travaux en pleine exploitation comportent des risques de bugs, d’incidents électriques, des risques de travaux qui ne sont pas suffisamment préparés« , veut-il justifier. Guillaume Pépy et Patrick Jeantet, dirigeant de SNCF Réseau, sont convoqués par la ministre des Transports, Elisabeth Borne, le 8 janvier, afin de s’expliquer.
Les voyageurs ont subi un blocage massif des trains le 3 décembre à cause d’un bug logiciel à la gare Montparnasse, ils ont fait face à une désorganisation totale des départs de trains de Paris Bercy samedi dernier en raison d’un pic de passagers non anticipé par la SNCF et enfin ils ont du s’organiser dans l’urgence face à une panne électrique mardi à Saint Lazare.
Malgré ces incidents pénibles, les Français sont plus nombreux à prendre le train en 2017. « On gagne des clients, + 3,2 % sur Transilien, + 4,6 % sur les TER, » conclut Guillaume Pépy.
