Les blockchains publiques « empoisonnées » par les données personnelles


En 2021, la plupart des blockchains publiques vont souffrir de ce qui est appelé le « poison de la vie privée » par le cabinet d’études Gartner. Des données personnelles seront présentes dans la blockchain , ce qui les rendra de facto non conformes aux lois sur la protection de la vie privée.

Les entreprises qui déploient des blockchains sans prendre la précaution de gérer la protection de la vie privée dès le départ courent le risque d’enregistrer des données personnelles qui ne pourront plus être supprimées sans compromettre l’intégrité de la blockchain.

Le cabinet d’analystes conseille aux entreprises qui utilisent une blockchain publique de maintenir une copie de toute cette blockchain. Une blockchain « empoisonnée » par des données personnelles ne peut pas être remplacée, ni anonymisée ni détruite structurellement à partir de la base de données partagée qui en porte le fonctionnement. Dès lors, une entreprise ne pourra pas à la fois conserver ses enregistrements et être conformes aux lois sur la protection des données.


Une réaction sur “Les blockchains publiques « empoisonnées » par les données personnelles” :

  1. Serge

    C’est pour ça que le Blockchain n’est pas une solution pour l’Internet a venir. Toute transaction enregistrée dans un Blockchain laisse des traces immutables. En fin de compte, le BC est une base de données avec quelques fioritures. Ni plus ni moins. Il faut pouvoir autoriser des transaction avec 100% d’autorité et confiance, mais pas nécessairement les faire approuver par une majorité ou les laisser visibles…

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