Système d’information de santé britannique : le NoSQL divise les coûts par quinze


Le système de santé britannique, le National Health Service, centralise les données des patients afin que tous les services médicaux puissent y avoir accès. En le modernisant en 2009-2010 en s’appuyant sur des systèmes NoSQL, les coûts ont été divisés par 15 ! 

« C’est un projet énorme en taille et en complexité » démarre Manuel Marchal, directeur pour la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA) de la société Basho, société qui développe une base de données NoSQL, s’expimant sur le système de santé britannique, lors de l’événement sur le NoSQL organisé par Valtech, ie 28 avril.

L’essentiel des soins


Il a pris la parole sur le projet Spine, initié par le National Health Service (NHS), le système de santé publique britannique. Ce projet centralise les données des patients du Royaume-Uni. Cette organisation fournit l’essentiel des soins aux Britanniques.

Actuellement, sa version 2,  Spine 2, permet d’obtenir « des informations cliniques sur le patient, des informations sur les moyens de paiement et sur les prescriptions médicales faites. L’historique médical du patient est accessible à une petite minorité de personnes en cas d’urgence, et une interconnexion est réalisée entre tous les hôpitaux, les pharmacies et les cliniques. » précise Manuel Marchal.

Premier projet initié par Oracle

Le projet Spine 2 est issu d’un premier projet, Spine, développé par Oracle. Mais, alors que le premier projet nécessite 30 millions de livres et 15 000 années hommes pour être lancé, le Spine 2 requiert seulement 100 années hommes et divise les coûts par 15 en s’appuyant sur une architecture NoSQL.

« D’un désastre politique et économique », le projet Spine 2 est devenu « une fierté, un succès politique et une référence pour le pouvoir anglais » affirme Manu Marchal. « Spine 2 est une nouvelle colonne vertébrale, qui va permettre de développer de nouvelles applications. C’est la deuxième phase du projet » poursuit-il.

NoSQL solution standard

Plus généralement, « le NoSQL va devenir une solution standard, un système qui va se développer mondialement, » souligne Manuel Marchal.  Le même système est par ailleurs en train de se développer au Danemark et dans les pays nordiques.

La base NoSQL de Spine 2 est « le premier cas où les bases NoSQL ont montré leur capacité à gérer de la donnée dans un système critique de production » pointe Manuel Marchal. La nouvelle base de données possède une architecture capable d’évoluer avec les besoins des systèmes auxquels elle est reliée.

Le temps de réponse à une requête est également divisé par 100, jusqu’à atteindre deux secondes. « Actuellement, la disponibilité et la latence sont deux paramètres qui ne peuvent pas être négligés » conclut Manu Marchal.

Photo : Manuel Marchal, Directeur Managing Europe, Moyen-Orient, Et de l’Afrique (EMEA) de Basho, le mardi 28 avril.

Coralie Owczaruk

Coralie Owczaruk est journaliste. Elle est spécialisée dans l'évolution des objets connectés et de leurs usages.

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