Pollution de l’air : l’objet connecté chez soi pour savoir ce qu’il faut faire

Romain Lacombe DG de Plume Labs

La startup française Plume Labs est à 1 mois de présenter le prototype de son objet connecté de mesure de la pollution de l’air à son domicile pour les particuliers.

Futur en Seine en Juin

Le prototype sera présenté à l’occasion de l’Urban Dirt Lab, les 12 et 13 juin prochain durant l’événement Futur en Seine. L’objet connecté permet de mesurer la qualité de l’air, son évolution prévisible dans les heures qui suivent, et les actions à mener, faut-il sortir ou pas, faire du sport ou s’abstenir ?


C’est ce qu’annonce Romain Lacombe, DG de la jeune pousse qui emploie neuf personnes. Romain Lacombe n’est pas un inconnu. Diplômé de l’X et du MIT, il était en charge du développement de l’Open Data pour la France jusqu’en Juillet 2014 après son retour des Etats Unis. Plume Labs travaille avec le CNRS, l’INRIA et Cap Digital afin de développer des capteurs de nouvelle génération.

Evolution de la pollution 

En attendant l’arrivée de son objet connecté, Plume Labs délivre une App mobile gratuite – sous iPhone dans un premier temps, Android arrivera prochainement  – le « Plume Air Report » afin de suivre  l’évolution de la pollution de l’air, les particules fines en tête, dans 64 villes dans le monde et d’obtenir des recommandations pratiques et personnalisées, et se protéger selon son profil que l’on soit sportif, actif urbain, famille ou personne sensible à l’environnement.

« Mes jeunes enfants peuvent-ils aller jouer dehors sans risque ? Je suis sensible à la pollution, est-ce le moment d’aller courir ? Journée polluée, aller au travail en vélo ou à pied ?  » L’application aide à répondre à ces questions, et à adapter ses activités pour éviter toute exposition inutile.

Données ouvertes

L’App se connecte aux sources de données ouvertes. L’application permet de suivre l’évolution de la concentration des principaux polluants de l’air heure par heure dans 64 villes du monde dont Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Chamonix, Lille, Montpellier, Nice, Strasbourg et Toulouse.

Les recommandations proposées s’appuient sur les préconisations de l’Organisation Mondiale de la Santé afin d’adapter ses activités pour ne pas se surexposer à la pollution, et en réduire l’impact sur sa santé. L’App mobile veut garder 24 heures d’avance sur la pollution avec ses prévisions en exploitant les technologies Big Data. Des modèles mathématiques prévoient l’évolution la plus probable de la pollution dans les prochaines heures.

Photo : Romain Lacombe DG de Plume Labs. 

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