Les banques testent encore la carte de paiement à affichage dynamique

Un cryptogramme visuel éphémère s'affiche au dos de la carte bancaire

Les banques s’accrochent à la carte plastique comme moyen de paiement à l’heure de la montée en puissance des achats sur internet. Leur obsession est d’équiper ces cartes d’une intelligence capable de sécuriser les transactions sur les sites de e-commerce.

Cela dure depuis depuis des années et régulièrement, les banques testent des cartes capables d’afficher  un code de validation qui change automatiquement dans le temps sur un petit écran intégré. Ces cartes leur sont proposées par les deux leaders de la carte à puce, Gemalto et Oberthur et même des startups futées.

Trop cher à produire


Ce type d’initiative n’a pas eu de suite jusqu’à présent car la carte bancaire qui en résulte s’avère trop chère à fabriquer. De plus, faire progresser le support plastique de la carte bancaire apparaît comme un combat d’arrière garde à l’ère du smartphone bientôt promu comme moyen de paiement universel.

Mais les banque insistent. Elles poussent donc pour remettre au goût du jour leur moyen de paiement fétiche.

Cette fois-ci, la partie variable – affichée dans un petit écran – concerne les 3 chiffres du cryptogramme visuel situés à l’arrière de la carte. Gemalto qui propose depuis récemment un produit de ce type a été pris de vitesse par Oberthur dont les produits sont déjà en test depuis de longues semaines chez Société Générale, BNP Paribas et BPCE.

Les trois chiffres du cryptogramme changent périodiquement. C’est 1 heure chez Société Générale, ce serait 20 minutes chez BPCE selon notre confrère Le Parisien. Cela permet en cas de vol des coordonnées bancaires de ne pas subir de pertes trop importantes, le voleur ne disposant que d’une courte fenêtre d’opportunité.

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