Le DSI décrit l’adoption progressive des méthodes agiles à la banque d’investissement. « Quand on fait des méthodes agiles, l’important c’est de livrer de la valeur, alors qu’avec le cycle en V traditionnel, le mode Waterfall, ce qui est important c’est le contrat » rappelle-t-il. Pour lui, « dans les méthodes agiles, les informaticiens et le client peuvent se tromper. On est dans la transparence. Il faut partager ses difficultés, ce n’est pas une tare d’avoir des difficultés » constate-t-il.
La banque a eu recours à des coachs pour accompagner les équipes, tant IT que business, tant les product owners que les Scrum masters. Côté bénéfice inattendu, « nous n’avions pas anticipé l’impact positif que représente la reconnaissance immédiate du travail fait » se réjouit le DSI.
Automatiser à outrance
La première année, l’objectif était de réaliser 20% des projets en méthodes agiles, il y en a eu 28%, et la deuxième année, l’objectif était d’avoir 40% et il y en a eu 50%. « Cela se répand, c’est viral entre les équipes » décrit Carlos Gonçalves. « J’automatise à outrance. Il faut automatiser. Je concentre ma force d’ingénieurs dans la relation métier » ajoute-t-il. Le DSI a mis en place une softfactory en Java et en .net et le Cloud l’aide pour le continuous delivery,
Il entend positionner la DSI dans une vision résolument business. « Nous avons des projets business avec de la technologie, et pas des projets IT. Mon challenge est que le business et l’IT travaillent main dans la main » affirme-t-il. Au final, « la banque vit une vraie révolution, la régulation demande de la transparence, et c’est bien. La question pour nous est de comment tirer profit du digital. Il faut être rapide et s’adapter« , conclut-il.
Photo, Carlos Gonçalves, DSI de la banque d’investissement de la Société Générale, la SG CIB (Société Générale Corporate and Investment Banking).
