« Les hommes politiques ne savent pas ce qu’est un client ou un fournisseur » pour le créateur de Business Objects


Quitter la France ou investir dans les oeuvres d’art

Il s’agit également d’améliorer le financement des entreprises. « L’épargne des Français ne va pas dans l’innovation. Si vous avez un capital de100 aujourd’hui, il ne vaudra plus que 30 dans 20 ans. Face à cela, il faut quitter la France. A moins d’investir dans les œuvres d’art, car c’est peu taxé et que cela prend de la valeur. Alors que d’investir dans les startup, c’est beaucoup trop compliqué » regrette-t-il.

Le mouvement devrait se développer sous le signe du 2.0. « Tout se fera en 2.0, je ne peux pas tout dire, on a besoin de grandir vite. Rejoignez-nous » propose Denis Payre. «  Nous avons été rejoints par Marc Thiercelin, un navigateur plutôt de gauche d’ailleurs, Frédéric Bedin du Public System et de croissance plus, un ancien responsable du contrôle fiscal à Bercy, … Il y a d’ailleurs pas mal de fonctionnaires avec nous mais qui ne peuvent pas s’exprimer » précise-t-il.


Monter en puissance via le collaboratif 

Quatre mille personnes ont rejoint le mouvement. « Il faut que nous montions très vite en puissance. Nous proposons un projet citoyen en mode collaboratif » dit-il. Côté concurrence, c’est-à-dire du côté des vrais politiques comment cela se passe-t-il ? « Nous avons été contactés par des politiques. Mais afin d’éviter que cela circule, et qu’il y ait des récupérations, je resterai prudent sur ça » conclut-il.