Google laisse 6 mois aux éditeurs de contenu avant de lancer son AdBlocker


Google a annoncé le 1er juin qu’il lancera à partir de 2018 une nouvelle version de son navigateur Chrome qui bloquera les publicités aux formats les plus insupportables, sur poste fixe et mobile.

Fin des pop-up et des vidéos auto lancées

Google fera en sorte de supprimer les pop-up, les vidéos qui se lancent automatiquement avec du son, les vidéos ou les bannières qui ne peuvent être supprimées avant la fin d’un compte à rebours, les annonces qui recouvrent l’écran ou la page d’accueil et empêchent de lire le contenu, la publicité qui dépasse 30% de la surface de la page ou de vastes bannières couvrant une partie de l’écran et dont on ne peut pas se débarrasser. Google s’engage à bloquer ces formats de publicité même si ils diffusent ses propres publicités.


Google respectera les standards des publicités acceptables établis par un groupe d’annonceurs, d’agences et de médias, réunis au sein de « Coalition for Better Ads ». Ils ont interrogé 25 000 consommateurs. Outre Google, on trouve dans cette coalition Facebook, Procter & Gamble, Unilever, l’IAB, l’American Association of Advertising Agencies, BVDW Germany, European Publishers Council, etc.

Google présente ces fonctions comme du filtrage et non de l’Adblocking. Pour l’entreprise, il s’agit de réagir face à la montée en puissance de l’usage d’Adblockers par les internautes excédés. En se présentant comme le chevalier blanc de la publicité respectueuse, Google espère préserver son activité centrale, la diffusion de publicités.

Les éditeurs de sites Web pourront pour leur part se préparer à ce filtrage avec un outil fourni par Google, intitulé « Ad Experience Reports. »

Blocage complet des publicités

Dans le même temps, Google propose une solution avec laquelle l’internaute peut bloquer toutes les publicités. Il s’agit de « Funding Choices ». Cette solution prend la suite de « Google Contributor. »

Funding Choices permet aux sites partenaires de Google d’afficher un message aux internautes utilisant un Ad Blocker. L’internaute a alors le choix entre autoriser la publicité ou payer une dîme encaissée via un porte monnaie virtuel géré par Google, qui la redistribue aux sites Web.

 

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