Supervision de réseau : le libre a séduit Marseille, Toulouse et Lorient


L’Open source et les logiciels libres sont encouragés par l’état. Trois communautés de premier plan, Marseille, Toulouse et Lorient, n’ont pas attendu cet encouragement et ont adopté depuis déjà plusieurs années une solution de supervision de leur réseau informatique en mode Open Source  et s’en félicitent. Il s’agit de la plateforme EyesOfNetwork.

Marseille,  800 équipements serveurs et réseau supervisés

Souhaitant remplacer sa solution de supervision existante, lourde et coûteuse en termes de licences, la mairie de Marseille  a adopté la solution de supervision EyesOfNetwork en 2007. La mairie utilisait déjà de nombreuses briques techniques en Open Source. « Outre la facilité de mise en œuvre, nous recherchions un outil techniquement éprouvé à moindre coût », explique Luc Semeriva, responsable Architectures et Production de la Mairie de Marseille.


La mairie supervise désormais 400 serveurs et 400 équipements réseau, par lesquels passent 2500 services reliés à une centaine de processus métiers : système financier, système d’information géographique, état civil, élections, billetterie, Intranet, messagerie, etc.

Pas d’ajout d’agents

« La solution ne nécessite pas l’installation d’agents sur les systèmes serveurs et clients », se réjouit un membre du service technique de la Mairie de Marseille. « Le fait qu’ EyesOfNetwork soit ouvert nous permettait également de créer notre propre script afin de vérifier que les bases de données soient bien opérationnelles » ajoute-t-il.

Aujourd’hui, EyesOfNetwork. émet des alertes et fournit des statistiques sur le taux de disponibilité des applications. Un architecte des systèmes d’information de la Mairie fait évoluer la solution et les remontées d’alertes au fur et à mesure, selon les demandes des agents du service exploitation.

Etre proactif à Toulouse

Autre cas, à la communauté Urbaine de Toulouse Métropole, il s’agissait de surveiller les alertes de manière proactive, afin d’anticiper et de corriger les incidents avant qu’ils ne surviennent. La Communauté Urbaine de Toulouse Métropole regroupe 37 communes.

Afin de gérer, administrer et exploiter les systèmes d’information de la communauté urbaine, la DSI de Toulouse Métropole compte 140 agents répartis dans plusieurs pôles : administratif, géomatique, études, Ingénierie technique, Centre de support et Technique et Exploitation.

 Six mille postes de travail

La DSI  gère 6 000 postes de travail, une infrastructure de 200 serveurs physiques, 500 machines virtuelles toutes plates-formes confondues, ainsi qu’un espace de stockage de 30 To sur lequel sont hébergées environ 250 applications métiers.

Avant d’installer son nouvel outil de supervision, ce sont les utilisateurs qui faisaient office d’alarme, avertissant la DSI des ruptures de service. De plus, la DSI ne pouvait pas fournir aux métiers des statistiques concernant la disponibilité des applications critiques.

 Des indicateurs de disponibilité

Pour davantage d’efficacité, la DSI souhaitait agir de manière proactive, de façon à anticiper et corriger les incidents avant qu’ils ne surviennent.  « Nous avons aujourd’hui une parfaite maiîrise technique des composants et nous bénéficions d’indicateurs sur la disponibilité, » assure Marie-Nicole Mirmande-Pelet, Adjointe Chef de service Technique et Exploitation, DSI de la Ville de Toulouse & Communauté Urbaine de Toulouse Métropole. Elle ajoute : « cela permet d‘anticiper les incidents et d’apporter au plus tôt des corrections. »

Dernier cas, Lorient Agglomération, où les remontées d’informations ont lieu en temps réel sur les smartphones des techniciens, pour superviser le système d’information. Lorient Agglomération regroupe 25 communes, soit 198 000 habitants.

Pas d’investissement lourd 

Lorient Agglomération emploie près de 600 agents rattachés à 5 pôles répartis sur 8 sites. Afin de superviser les systèmes informatiques sans pour autant réaliser un investissement trop lourd, l’unité « Réseaux & Systèmes » recherchait une solution issue du monde libre.

En 2009, Lorient Agglomération a choisi EyesOfNetwork  pour la supervision. La solution aide au suivi de la disponibilité des ressources physiques telles que les serveurs ou le réseau de stockage SAN. Très hétérogènes, les applications supervisées vont des actifs réseaux aux services d’infrastructures, ainsi que les systèmes hébergeant les services destinés aux utilisateurs : accès Internet, messagerie, applications métiers (RH, comptabilité, gestion de la facturation de l’eau), gestion du courrier, gestion des délibérations, et téléphonie.

De la clarté

« Avec cette solution, la cartographie réseau, la centralisation d’événement et la génération des rapports sont beaucoup plus claires », explique Marc Guyonvarch, Responsable Systèmes & Réseaux de Lorient Agglomération. Il ajoute : « nos techniciens bénéficient d’une meilleure visibilité de l’état des différents services du système d’information grâce aux remontées d’informations en temps réel sur leurs smartphones. »

A terme, dans un souci de continuité de service et pour davantage de sérénité sur le contrôle des systèmes informatiques en perpétuelle évolution, l’agglomération projette d’investir dans des fonctions avancées, telles que la visibilité sur les événements critiques à venir, l’occupation de disque et l’anticipation de l’usage de certaines ressources.

Une mise en oeuvre par APX

La mise en œuvre de la plateforme EyesOfNetwork dans ces trois cas a été réalisée par la société de services APX. Celle-ci indique cette plateforme est mise en œuvre dans le secteur hospitalier, chez les Mairies de Dunkerque, Montpellier et Nîmes.

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