A l’ère du numérique, les agences de communication diversifient leur recrutement et se tournent vers les écoles d’ingénieurs. C’est ce que confirme Jean-Yves Naouri, Chief Operating Officer de Publicis, le troisième groupe mondial de communication. Il est intervenu le 24 juin, lors de l’assemblée générale de l’EBG à Paris.
« Aujourd’hui, en matière de recrutement, on se tourne davantage vers les écoles d’ingénieurs, des gens qui sont plus des adeptes de la technologie » décrit-il. Le recrutement s’est plus diversifié que dans le passé. « On avait plutôt tendance à aller vers les écoles de commerce, ou d’autres écoles spécialisées dans la communication. Aujourd’hui on recrute aussi bien dans les écoles d’ingénieurs, petites, moyennes et grandes, en France, aux Etats Unis, en Chine » décrit-il.
Publicis réalise désormais 41% de son chiffre d’affaires dans le numérique, l’objectif pour 2018 est à 50%. « Ce sera probablement plus, la priorité reste le digital » ajoute Jean-Yves Naouri.
Publicis va continuer d’investir dans le numérique. La montée en puissance s’est effectuée à la fois par des rachats – Digitas, Razorfish, Rosetta, et autres – et par le passage au digital des réseaux historiques.
« On a fait monter tout le monde en puissance dans l’univers numérique » décrit le numéro 2 de Publicis. « On n’a pas choisi l’approche exclusive, en disant à Digitas, le digital, et à Publicis, l’analogique. L’ensemble du groupe évolue vers le digital. Sinon on n’aurait pas pu atteindre le seuil de 40% dans le numérique qui est une combinaison de plus de 50% aux Etats Unis et de 35% en Europe, et de 25% à 30% en Asie » conclut-il.
Photo, Jean-Yves Naouri, Chief Operating Officer de Publicis à l’assemblée générale de l’EBG à Paris, le 24 Juin.
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Le numérique c’est l’avenir, d’ici quelques années, presque tous les métiers nécessiteront des connaissances de base dans ce domaine. En France, nous n’y sommes pas assez préparés selon moi.
Il faut que les formations (et pas seulement les grandes écoles et les concours d’ingénieurs) y accordent plus d’importance. Je pense que le droit du numérique va également prendre des proportions de plus en plus importantes.
C’est pas comme si on avait trop peu d’ingénieurs d’un côté pour pourvoir aux besoins en ingénierie, et des gens (notamment dans la com) qui ne trouvent pas de boulot de l’autre !
Cela prouve qu’on a un vrai problème de formation.