Alors que l’on se rapproche de l’échéance du 7 octobre prochain fixée par la loi Lemaire sur la règle de « l’Open Data par défaut », moins de 10% des collectivités concernées ont commencé à ouvrir leurs données. C’est ce que constate la Caisse des dépôts.
400 collectivités ouvertes par rapport à 4500 concernées
Il n’y a que 308 collectivités territoriales sur un total de 4500 collectivités de plus de 3500 habitants concernées à avoir publié a minima un jeu de données début septembre. Les chiffres ont été présentés le 12 septembre à Nantes à l’occasion du salon Data. On atteint à peine les 400 entités si on y intègre quelques divers organismes parapublics locaux.
Les bons élèves sont les régions et les métropoles. Sinon, moins de la moitié des départements ont ouvert leurs données. Et à peine 4,5% des communes de plus de 3500 habitants ont publié des données. La condition d’une bonne ouverture des données dépend du leadership assumé d’une région, de la métropole ou d’une structure de mutualisation.
Ainsi, les résultats sont meilleurs pour l’Occitanie. L’existence d’une plateforme technique mutualisée dope également l’ouverture des données comme dans le cas où la région, le département de Loire-Atlantique et Nantes partagent la même plateforme.
Trop de plateformes tuent la plateforme
Cela permet de faire disparaître les difficultés techniques pour des communes confrontées à des données existantes dans les formats les plus divers fournies par leurs prestataires soucieux de préserver leur pré carré face à leurs concurrents. Il restera à créer un « désir d’Open Data » dans les collectivités, qu’il s’agisse de réduction des coûts ou de services aux citoyens, ce qui n’est pas gagné.
Mais il y a déjà trop de plateformes. Selon l’observatoire de l’Open Data, environ 10 000 de jeux de données étaient accessibles en ligne début septembre. Ces données sont diffusées par 93 plateformes territoriales et une plateforme nationale, data.gouv.fr. Il faut y ajouter 18 plateformes de données géographiques. L’État a donc enclenché la création de portails thématiques sur l’urbanisme, la géographie, la mobilité, le tourisme, etc. Une complexité et une dilution des énergies de plus ?
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