Il faut pourtant le dire et le redire. Votre présence numérique existe déjà de facto. Même si vous prenez soin d’éviter tout réseau social, de ne laisser aucun commentaire et de ne publier aucun contenu, votre nom et celui de votre enseigne vivent leur propre vie sur les médias sociaux.
Pour achever toute utopie sur le sujet, tapez simplement votre nom sur Google et vous aurez une vision instantanée de l’identité que vous renvoyez sur la Toile ! Que vous soyez présent ou pas, vous êtes partie intégrante de cet agora numérique du fait de vos responsabilités patronales, de votre statut social, voire de votre notoriété médiatique.
Il convient donc d’accepter cet état de fait et de lâcher prise. Vous êtes aussi ce que les autres disent et perçoivent de vous à travers vos actes et vos déclarations en interne ou en externe. Le seul levier qui demeure à votre disposition est précisément d’entrer de plain-pied dans la conversation digitale et d’y participer pleinement pour apporter votre pierre à l’édifice réputationnel.
Par où commencer ? Tâtonnez et observez !

En route pour l’aventure
D’emblée, ne succombez pas au syndrome de la boîte à outils que certaines agences peu scrupuleuses vendent comme le must incontournable pour être un patron hype et à la pointe du digital. Avant même de décider ce que seront vos espaces d’expression numérique, il s’agit d’abord de comprendre a minima le fonctionnement des outils principaux, de faire plus ample connaissance avec votre écosystème où s’activent déjà des homologues, des concurrents, des adversaires, des collègues, etc. Ce petit repérage digital est une étape à ne pas sous-estimer. Plus vous aurez une connaissance concrète de votre échiquier à un instant T, meilleure sera votre immersion progressive.
Ce n’est ensuite qu’à la lumière de cette première mise en jambes qu’il faudra définir une stratégie d’identité numérique, choisir les lieux d’interaction les plus pertinents par rapport à votre problématique réputationnelle. Si Twitter, Linkedin, voire l’ouverture d’un blog sont aujourd’hui des points de contact difficiles à ignorer pour un dirigeant, il peut aussi exister d’autres outils faisant sens.
Top lectures en ce moment
-
La CDP (Customer Data Platform), un projet clé de la transformation Data d’Axa F...
-
Stellantis adopte les agents IA, arcbouté sur une plateforme d’IA bâtie avec Dat...
-
Trois questions auxquelles les retailers doivent répondre face à l’IA agentique
L'IA clé de nos besoins vitaux dans l'eau, l'électricité et le gaz
Marchés de l’eau : l’IA générative arrive dans les réponses aux appels d’offres des collectivités
Saur, spécialiste de la distribution d’eau potable, fait évoluer son processus de réponse aux appels d’offres des collectivités et des industriels en y injectant de l’IA géné…
Stockage de l’électricité : l’IA générative outil d’accélération clé chez Engie
Le stockage de l’électricité est un enjeu stratégique. Engie s’y attelle et mobilise pour cela l’IA générative de type RAG, c'est-à-dire basée sur le traçage des documents source. …
Nouvelle donne dans le gaz naturel : GRDF s’adapte en utilisant l’IA
GRDF, leader de la distribution du gaz naturel en France, affine sa stratégie d’IA. Il s’appuie sur des serveurs internes pour la confidentialité des données de ses clients. GRDF c…














Et vous, qu’en pensez-vous ?
Une idée, une réaction, une question ? Laissez-nous un mot ci-dessous.
Je réagis à cet article