Le succès de Blablacar repose sur la création d’une communauté de confiance. C’est ce que souligne Nicolas Brusson, directeur des opérations et co-fondateur de Blablacar, leader du covoiturage. Il a répondu à nos questions lors de l’événement LeWeb qui s’est tenu à Paris du 9 au 11 décembre.
Communauté de confiance
« Nous avons du créer une communauté de confiance pour que cela devienne normal d’offrir des sièges de voiture ou de réserver des sièges dans une voiture. Nous avons travaillé sur les avis, la vérification des profils, c’est le cœur de l’activité » décrit Nicolas Brusson.
Désormais, le but pour Blablacar est de créer cette communauté à l’échelle mondiale. « Autour de cette communauté de 20, 100, 200 millions de personnes, on peut lancer de nouveaux services. Les gens partagent des voyages, ils peuvent partager autre chose » annonce-t-il.
Numéro 1 du transport
Il rappelle que la voiture est le moyen numéro 1 de transport sur toutes les distances. « 80% des gens voyagent en voiture. Il y a 250 millions de voitures en Europe, c’est-à-dire 1 milliard de sièges de voiture. On rend la voiture plus efficace comme moyen de transport » dit-il.
Blablacar réalise du covoiturage longue distance. La société a été créée en 2006 mais le premier bureau et le premier salarié ne sont arrivés qu’en 2009. Et ce n’est qu’en 2011, que le décollage est arrivé en France.
Devenir Européen
La question aura été alors comment faire décoller cette idée en Europe. « Comment passer d’une société française à une société européenne, et devenir le leader européen du covoiturage » rappelle Nicolas Brusson.
Le changement d’ADN a ainsi eu lieu en 2011. Cela est passé non seulement par l’embauche de personnes venant des différents pays européens, mais également en achetant les champions locaux du covoiturage. « La difficulté principale étant de convaincre ces entrepreneurs de rejoindre Blablacar » conclut Nicolas Brusson.
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