Samsung a été condamné à une amende de 119 millions de dollars (86 millions d’euros) pour avoir violé deux brevets d’Apple avec ses smartphones. La somme même si elle est importante pour tout un chacun, est très faible au vu de celles qui étaient demandées par Apple et des bénéfices affichés par Samsung. La division mobile du constructeur coréen affiche un bénéfice de 4,5 milliards d’euros au premier trimestre de 2014. Apple pour sa part a été condamné pour avoir violé un brevet de Samsung sur les transmissions de données. Le verdict n’apparaît pas réellement comme une victoire éclatante d’Apple.
Loin des 2,2 milliards de dollars demandés
Samsung a été jugé coupable d’avoir copié des brevets des iPhones par un jury californien, du tribunal fédéral de San José, le vendredi 2 Mai. Samsung devra régler une amende de 119 millions de dollars, bien loin des 2,2 milliards demandés par Apple, et des 930 millions que la firme à la pomme avait gagné en 2012 dans un procès séparé concernant les mêmes brevets mais liés à des téléphones plus anciens de Samsung.
Pour sa part, Samsung s’est vu affecté une indemnité de 158 400 $ de la part d’Apple. La société coréenne demandait 6 millions de dollars. Le montant de l’amende infligée à Samsung pourrait être revu légèrement à la hausse car les jurés ont été invités à revenir statuer lundi sur un point mineur du procès.
Cinq brevets en cause
Les cinq brevets qui étaient en cause étaient le « glisser pour bloquer » (slide-to-lock), la recherche universelle, le quick linking, la correction automatique des mots, et la synchronisation exécutée en arrière plan.
Contrairement au procès de 2012, les avocats de Samsung ont mis Google et son système d’exploitation Android au centre du procès, en déclarant que la cible réelle d’Apple est Google. Ils avaient montré un email de Steve Jobs déclarant la guerre sainte contre Google.
Steve Jobs pensait-il à Google?
Le jury de quatre hommes et quatre femmes a rendu son verdict après être entré en délibération le 29 avril. Au début des délibérations, le jury avait demandé au juge Lucy Koh si Steve Jobs avait mentionné Google lors de sa prise de décision d’entamer des poursuites juridiques en 2012. La juge avait répondu qu’aucun autre élément de preuve ne leur serait présenté en dehors de ceux qu’ils avaient déjà vus durant le procès.
La réponse de la juge avait été identique lorsque les jurés avaient demandé quelles avaient été les réactions du DG de Samsung lorsque celui-ci avait été averti que des cadres d’Apple se plaignaient de viol de brevets auprès de cadres de Samsung. Apple s’est réjoui du verdict et a souligné que cela signifiait que Samsung avait volontairement copié ses produits.
Top lectures en ce moment
-
Stellantis adopte les agents IA, arcbouté sur une plateforme d’IA bâtie avec Dat...
-
La CDP (Customer Data Platform), un projet clé de la transformation Data d’Axa F...
-
L’e-commerçant BackMarket crée des agents IA pour stopper la fraude logist...
L'IA clé de nos besoins vitaux dans l'eau, l'électricité et le gaz
Marchés de l’eau : l’IA générative arrive dans les réponses aux appels d’offres des collectivités
Saur, spécialiste de la distribution d’eau potable, fait évoluer son processus de réponse aux appels d’offres des collectivités et des industriels en y injectant de l’IA géné…
Stockage de l’électricité : l’IA générative outil d’accélération clé chez Engie
Le stockage de l’électricité est un enjeu stratégique. Engie s’y attelle et mobilise pour cela l’IA générative de type RAG, c'est-à-dire basée sur le traçage des documents source. …
Nouvelle donne dans le gaz naturel : GRDF s’adapte en utilisant l’IA
GRDF, leader de la distribution du gaz naturel en France, affine sa stratégie d’IA. Il s’appuie sur des serveurs internes pour la confidentialité des données de ses clients. GRDF c…











Et vous, qu’en pensez-vous ?
Une idée, une réaction, une question ? Laissez-nous un mot ci-dessous.
Je réagis à cet article