Les actionnaires de Libération voudraient transformer Libération en réseau social, créateur de contenus, monétisables sur une large palette de supports multimédias : print, vidéo, TV, digital, forums, événements, radio, etc… Libération ne serait donc plus un seul éditeur de presse papier.
Forts relais de croissance
Il s’agit de trouver de forts relais de croissance. Le siège historique du journal – 4 500 m2 de l’immeuble de la rue Béranger – contiendrait un espace culturel et de conférence comportant un plateau télé, un studio radio, une newsroom digital, un restaurant, un bar, un incubateur de start-up.
Cela deviendrait un lieu d’échange ouvert et accessible à tous, journalistes, artistes, écrivains, philosophes, politiques, designers, etc. Le tout entièrement dédié à Libération et à son univers. L’esprit serait celui d’un «Flore du XXIe siècle», carrefour de toutes les tendances politiques, économiques ou culturelles.
Monétiser la marque
Il s’agit de monétiser la puissance de la marque Libération, sa légitimité historique et graphique, “forme de synthèse entre les deux plus grandes révolutions sociétales et libertaires de l’histoire moderne que furent les années 60 et celles, actuelle, du numérique” affirment les actionnaires.
Dans ce projet, l’aménagement serait réalisé avec Philippe Starck. Les actionnaires déclarent que Libération, comme le secteur de la presse écrite en général, ne doit son salut qu’à l’agrégation de subventions de la puissance publique, encore légitimes au titre de la sauvegarde de la plurarité de l’information, et d’apports successifs d’actionnaires, souvent au-delà du raisonnable.
Ils estiment que le secteur est en pleine mutation, donc très difficile mais également plein de promesses et que les mécènes providentiels n’existent plus. Le projet ouvre la voie à une refonte très prochaine du capital.
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