Les réseaux sans fil deviennent indispensables à la SNCF. Le Wifi arrivera sur les TGV Paris-Lyon-Marseille en 2016. La connectivité mobile au quotidien devra aider à mieux comprendre et optimiser les flux de passagers.
Le Wi-Fi dans les TGV Paris-Lyon-Marseille, c’est pour 2016. Ce progrès attendu des passagers internautes n’est qu’un pré-requis à la digitalisation, qui permettra à la SNCF de mieux comprendre ses voyageurs au quotidien. C’est ce qu’annonce Yves Tyrode, directeur digital et communication de la SNCF. Il a pris la parole lors du colloque NPA-Le Figaro le 2 juin à Paris.
Priorité à l’axe Paris-Lyon-Marseille
« Le fait d’avoir accès au Wi-Fi dans les grands trains est un pré-requis à la digitalisation » explique Yves Tyrode. Toutefois, la SNCF n’a pas prévu d’équiper tous ses trains en Wi-Fi. « D’ailleurs, la solution ce n’est ni le Wi-Fi ni le satellite mais d’implanter la 3G/4G » estime-t-il.
Pour l’heure, la priorité de la SNCF est le TGV sur l’axe Paris-Lyon-Marseille. Ce réseau devrait être équipé pour internet d’ici 2016, la décision technique sera prise à la fin juillet de cette année, en partenariat avec les opérateurs mobiles. Orange a ainsi annoncé officiellement qu’il participait à l’opération, déclare Yves Tyrode.
De même, la SNCF souhaite améliorer significativement l’accès internet dans ses gares via Wifi d’ici 2016. Le directeur digital souligne que cette amélioration est souhaitée en particulier dans les tunnels parisiens.
Comprendre les flux de passagers
Par ailleurs, la SNCF entend fluidifier les mouvements de voyageurs toujours en région parisienne. Elle aura recours pour cela à la technologie d’une startup, Flat Turtle.
« Le projet flux.sncf est un projet digital qui va permettre de comprendre comment se font les flux de passagers entre les gares et les trains et permettre de planifier les travaux de manière différente, » présente le directeur, particulièrement satisfait de cette initiative.
« La start-up Flat Turtle installe des écrans dans les entreprises, qui disent ‘Partez dans dix minutes, vous aurez plus de place dans le train’. Nous, ces écrans nous permettraient de lisser le trafic au niveau des Transiliens, » se réjouit le directeur.
Trois grands axes
Au final, le digital tourne autour de trois grands axes à la SNCF : améliorer la qualité de service pour le client, améliorer la manière de travailler avec l’écosystème et les industriels, et améliorer la maintenance. « Ces trois choses ne peuvent pas être séparées, elles sont conjointes » conclut Yves Tyrode.
Photo : Yves Tyrode, directeur digital et communication de la SNCF.
Coralie Owczaruk
Coralie Owczaruk est journaliste. Elle est spécialisée dans l'évolution des objets connectés et de leurs usages.
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