Une multiplication des budgets par quatre en 5 ans ! Le commerce de détail va multiplier par quatre ses investissements dans l’internet des objets entre cette année et 2020. C’est ce qu’annonce le cabinet d’analystes Juniper Research, dans une étude publiée le 1er septembre.
2,5 milliards de dollars d’investissements en 2020
Les investissements passeront ainsi de 670 millions de dollars en 2015 à 2,5 milliards en 2020. Les usages seront le suivi des marchandises et l’engagement client. Les dépenses concerneront le matériel, avec notamment les beacons Bluetooth afin de pousser des messages vers le client et les étiquettes radio RFID.
Le RFID assure la traçabilité et la mise à jour en temps réel des étiquettes et des prix, en fonction des niveaux de stocks et des tarifs sur internet. Le cabinet d’analyse décrit un monde du commerce où tout est connecté au sein d’un écosystème : le client via des objets qu’il porte sur lui (montre ou bracelet connecté), les marchandises via leurs étiquettes RFID, les beacons, le tout étant analysé par des plateformes décisionnelles pour une meilleure expérience et connaissance client.
“Des distributeurs comme Zara ou Target s’appuient déjà sur le RFID pour assurer la traçabilité de leurs produits,” pointe Juniper Research. Quant à l’industrie du beacon, elle se développe rapidement. Elle est employée pour délivrer des informations contextuelles aux clients, via leur mobile ou des objets connectés afin d’améliorer l’expérience en magasin.
Cette évolution devrait mener à 38,5 milliards d’objets connectés en 2020. Elle soulève d’immenses défis en sécurité relève Juniper Research. Dans cette course à la connexion, seulement 30% des objets seront liés au consommateur.
La transmission des données est une goutte d’eau
Face aux prévisions de Juniper Research, le cabinet d’analystes IDC annonce des chiffres pas si éloignés. Il estiime que le nombre d’objets connectés atteindra 28,1 milliards en 2O20 (contre 38,5 milliards chez Juniper Networks). Le chiffre d’affaires généré par cet écosystème sera de 1,7 trillions de dollars. Les transmissions entre machines, autrement dit de “machine à machine”, n’en représenteront qu’un sous ensemble.
Dans ce marché du “machine à machine”, la transmission de données ne pèsera que de 10% à 15% du chiffre d’affaires, c’est à dire une goutte d’eau. De plus, c’est un service de base, très concurrentiel pour les opérateurs télécoms, et le chiffre d’affaires associé va continuer de baisser selon IDC. Les opérateurs télécoms doivent dès lors délivrer des services associés, tels que la gestion de flottes de cartes Sim, la fourniture de plateformes, du consulting et de l’intégration.
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