Attraper des Pokémons quand on se déplace dans la ville, c’est le but du jeu Pokémon Go, commercialisé par Nintendo. Avec son smartphone, on est géolocalisé par GPS, et le jeu fait apparaître des Pokémons en réalité augmentée autour de soi, en surimpression sur ce que l’on voit au travers de la caméra du téléphone mobile.
Photographier les Pokémons
Quand on s’approche d’un Pokémon, le téléphone mobile reçoit une notification et la caméra s’enclenche, faisant apparaître le monstre sur son écran. On peut alors photographier le Pokémon là où on se trouve.
Le jeu imbrique le réel et le virtuel et incite à la chasse. Il amène les gens à se regrouper dans les endroits riches en Pokémons, parfois improbables comme une église ou un commissariat. Il a été lancé le 7 juillet aux Etats Unis, en Nouvelle Zélande et en Australie, et c’est un vrai succès selon les chiffres publiés par SimilarWeb, le site de mesure du trafic Web.
Après deux jours, l’application était installée sur 5,2% des smartphones Android aux Etats Unis, observe SimilarWeb, ce qui est supérieur à Tinder. Et 60% des personnes qui l’ont installée, utilisent l’application, rapprochant Pokémon Go du nombre d’utilisateurs de Twitter.
Le jeu est développé par le studio Niantic, une ancienne filiale de Google. Son créateur, John Hanke, a piloté les projets Google Maps et Street View. Cette expertise de la géolocalisation permet à la société de placer les Pokémons selon leurs spécificités dans divers endroits naturels, monuments, cours d’eau, etc..
Comme l’application n’est pas disponible dans tous les pays, certains utilisateurs sont passés par la plateforme apkmirror.com pour la récupérer. Là encore, les chiffres sont exceptionnels. Il y a eu 600 000 visites le 5 juillet, et 4 millions le 6 Juillet. L’action de Nintendo à la bourse a fait un bond.
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