Mieux tracer les parcours de ses clients, connaître leurs préférences et faciliter leurs achats, tel est le voeu de Disney en déployant des bracelets sans contacts pour chacun de ses visiteurs, enfants compris. Le projet coûte 1 milliard de dollars selon Business Week.
Les parcs Disney testent depuis un an des bracelets sans contact à puce RFID afin de mieux identifier et authentifier chacun de leurs visiteurs. Le lancement à plus grande échelle est prévu pour cet été. Le bracelet permet de suivre les mouvements et les occupations de chaque personne, enfant compris.
Un projet à 1 milliard de dollars
Le coût du projet est de 1 milliard de dollars, si l’on en croit un récent article de Business Week qui fait le point sur ce dispositif. Cela comprend la mise à niveau des infrastructures des parcs afin d’être compatibles avec ces nouvelles interfaces avec les clients.
Le bracelet permet au visiteur d’accéder aux attractions, aux restaurants, d’ouvrir la porte de sa chambre d’hôtel, de procéder à des achats, … Lors des paiements, la saisie d’un code à 4 chiffres est demandée pour des raisons de sécurité. Le bracelet peut fonctionner en carte de débit ou de crédit. Côté Disney, on sait où se trouvent les gens et ce qu’ils font.
Communication par radio fréquence
Le dispositif s’intitule MagicBand, et fonctionne en conjonction avec un site Web et une App mobile. Le bracelet dialogue en mode radio de type RFID comme le passe Navigo de la RATP.
L’historisation de toutes les actions des visiteurs permet de mieux connaître les préférences des touristes, et de les avertir de l’évolution des queues pour les attractions qu’ils préfèrent, par exemple. L’expérience du parc doit devenir plus personnelle et plus fluide autour des attractions les plus populaires.
Côté clients américains, une certaine inquiétude se manifeste autour de la masse d’informations collectées par Disney à l’heure où le spectre de la NSA plane sur la planète.
Photo : l’usage du bracelet sans contact chez Disney à la façon d’un passe Navigo de la RATP.
Top lectures en ce moment
-
Trois questions auxquelles les retailers doivent répondre face à l’IA agentique
-
Doctolib lance un assistant vocal de gestion des appels des patients
-
Stellantis adopte les agents IA, arcbouté sur une plateforme d’IA bâtie avec Dat...
L'IA clé de nos besoins vitaux dans l'eau, l'électricité et le gaz
Marchés de l’eau : l’IA générative arrive dans les réponses aux appels d’offres des collectivités
Saur, spécialiste de la distribution d’eau potable, fait évoluer son processus de réponse aux appels d’offres des collectivités et des industriels en y injectant de l’IA géné…
Stockage de l’électricité : l’IA générative outil d’accélération clé chez Engie
Le stockage de l’électricité est un enjeu stratégique. Engie s’y attelle et mobilise pour cela l’IA générative de type RAG, c'est-à-dire basée sur le traçage des documents source. …
Nouvelle donne dans le gaz naturel : GRDF s’adapte en utilisant l’IA
GRDF, leader de la distribution du gaz naturel en France, affine sa stratégie d’IA. Il s’appuie sur des serveurs internes pour la confidentialité des données de ses clients. GRDF c…











Et vous, qu’en pensez-vous ?
Une idée, une réaction, une question ? Laissez-nous un mot ci-dessous.
Je réagis à cet article