Afin d’améliorer sa technologie de reconnaissance vocale, Facebook a besoin de données. La firme est prête à mettre la main au portefeuille. En échange de quelques dollars, Facebook propose aux internautes de lui transmettre des enregistrements vocaux.
Dans le domaine des assistants personnels et vocaux, la donnée est le nerf de la guerre. En l’absence d’une base d’utilisateurs suffisante, il est complexe d’améliorer ses algorithmes de reconnaissance vocale.
Afin d’y remédier, Facebook dégaine une incitation financière, pour le moment limitée aux consommateurs américains. Dans le cadre d’un nouveau programme intitulé « Pronunciations », le réseau social propose de rémunérer les utilisateurs qui partagent des enregistrements vocaux.
5 dollars pour 5 fichiers vocaux
Ils doivent installer l’application de recherche Viewpoints et postuler au programme « Pronunciations ». Ils doivent être âgés d’au moins 18 ans et compter plus de 75 amis Facebook. Le réseau social n’entend cependant pas se ruiner pour disposer des données nécessaires à l’amélioration de ses technologies de NLP (Natural Language Processing ou traitement du langage naturel).

Chaque enregistrement transmis via l’application permettra à l’utilisateur de collecter 200 points. Ces points ne pourront être transformés en argent qu’à partir de 1000 points, rétribués au prix de 5 dollars.
Facebook assure que les participants se verront offrir la possibilité de réaliser cinq enregistrements vocaux, leur garantissant l’atteinte du seuil des 1000 points et donc un paiement de 5 $.
Le réseau social fait savoir en outre que ces échantillons de voix ne seront pas reliés aux profils Facebook des contributeurs. L’entreprise ne précise pas combien d’utilisateurs de sa plateforme seront ainsi recrutés pour son programme de recherche.
Exclusif technologies vocales
Interfaces vocales : pas encore prêtes pour un usage de masse pour Nestlé
Le vocal est promis à un bel avenir, mais pour l’instant les applications conversationnelles avancées restent encore confidentielles. « L’usage et l’adoption ne sont pas encore présents » confirme Samuel Baroukh, Head of eBusiness and Digital de Nestlé France.
Top lectures en ce moment
-
Trois questions auxquelles les retailers doivent répondre face à l’IA agentique
-
Doctolib lance un assistant vocal de gestion des appels des patients
-
La CDP (Customer Data Platform), un projet clé de la transformation Data d’Axa F...
L'IA clé de nos besoins vitaux dans l'eau, l'électricité et le gaz
Marchés de l’eau : l’IA générative arrive dans les réponses aux appels d’offres des collectivités
Saur, spécialiste de la distribution d’eau potable, fait évoluer son processus de réponse aux appels d’offres des collectivités et des industriels en y injectant de l’IA géné…
Stockage de l’électricité : l’IA générative outil d’accélération clé chez Engie
Le stockage de l’électricité est un enjeu stratégique. Engie s’y attelle et mobilise pour cela l’IA générative de type RAG, c'est-à-dire basée sur le traçage des documents source. …
Nouvelle donne dans le gaz naturel : GRDF s’adapte en utilisant l’IA
GRDF, leader de la distribution du gaz naturel en France, affine sa stratégie d’IA. Il s’appuie sur des serveurs internes pour la confidentialité des données de ses clients. GRDF c…















Et vous, qu’en pensez-vous ?
Une idée, une réaction, une question ? Laissez-nous un mot ci-dessous.
Je réagis à cet article