Nicolas Fournier est nommé directeur général du numérique et des systèmes d’information et de communication (DGNUM) des armées françaises à compter du 31 août.
Un profil sensibilisé aux enjeux de cyber défense
Ingénieur général de l’armement, Nicolas Fournier présente un profil spécialisé dans la cyber-défense. Il a pour mission de poursuivre la transformation numérique du ministère des armées autour de 3 objectifs : garantir la supériorité opérationnelle et la maîtrise de l’information sur les théâtres d’opérations, renforcer l’efficience des services et faciliter le quotidien des personnels et améliorer la relation au citoyen et l’attractivité du ministère.
Il a été nommé par Florence Parly, ministre des armées, afin de prendre la succession d’Arnaud Coustillière, vice-amiral d’escadre qui remplissait cette fonction depuis le 1er septembre 2017. La ministre des armées insiste sur l’importance de la poursuite de la transformation numérique du ministère autour de trois objectifs que sont la supériorité technologique et informationnelle des armées, l’amélioration du lien entre armées et nation et la facilitation du quotidien des femmes et des hommes de la défense. Parmi les projets menés jusqu’alors, on citera Défense Connect, Combattantes@Numérique, la création d’une unité en charge du socle numérique, la Fabrique numérique, etc.
Diplômé de l’école polytechnique et spécialisé en traitement du signal
Nicolas Fournier est diplômé de l’École Polytechnique. En 1996, il intègre le corps des ingénieurs de l’armement. Il complète sa formation d’ingénieur à l’École nationale supérieure des techniques avancées (ENSTA) dans le traitement du signal, avant de rejoindre le ministère des armées. En 2005, il est nommé chef de cabinet du Délégué général pour l’armement (DGA). En 2007, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, il devient conseiller technique pour les affaires industrielles du ministre de la Défense, notamment en charge des dossiers ministériels et interministériels du domaine numérique.
De 2009 à 2012, il exerce des responsabilités managériales à la Direction générale de l’armement (DGA), d’abord comme chef de division radar et guerre électronique, puis en tant que sous-directeur technique, dans un contexte de profondes transformations avec la montée en puissance des activités de cyberdéfense. De 2012 à 2016, il est attaché d’armement à l’ambassade de France au Royaume-Uni. En 2016, il est nommé directeur adjoint de l’unité de management « espace et systèmes d’information opérationnels », avant d’être chargé de la sous-direction des plans et des programmes de la DGA en 2018.
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