La startup Lunchr entre sur le marché des titres-restaurant à partir du 1er février 2018 et veut tout changer en s’appuyant sur le digital. “Nous avions identifié que sur ce marché [NDLR : des titres restaurant] basé à 85% sur des titres papier, seul le digital pouvait nous aider à créer une rupture d’usage,” affirme Loïc Soubeyrand, fondateur de Lunchr.
Lunchr a été lancé début 2017 et financé par Daphni à hauteur de 2,5 millions d’euros, le fond de Marie Ekeland, éphémère Présidente du Conseil National du Numérique. Loïc Soubeyrand avait déjà créé Teads, régie publicitaire vidéo, racheté 280 millions d’euros par Altice.
A l’heure où le titre restaurant fête ses 50 ans, la startup rejoint les six acteurs du secteur, Ticket Restaurant Edenred, UP Chèque déjeuner, Pass Restaurant, Resto Flash, Monetico Resto, Moneo Resto et Apetiz. Qualifiant ce marché d’oligopolistique, Lunchr veut s’imposer en s’appuyant sur le digital d’autant plus que la dématérialisation généralisée des titres-restaurant papier devrait être obligatoire en 2020 en France.
Sa carte est acceptée dans 180 000 restaurants, boulangeries et supermarchés français du réseau Mastercard. Lunchr y ajoute une application, disponible sur le web, iOS et Android. L’application permet aux employés de gérer leur solde et leur carte titre-restaurant. Ils peuvent aussi commander leurs déjeuners (sur place ou à emporter) dans leur restaurant préféré.
On peut commander en groupe, tout en payant séparément avec ses propres titres-restaurant Lunchr. Cela permet de réduire les coûts jusqu’à 30%. Mais il faut être 6 personnes. Après 1 an de travail sur son application, Lunchr déclare sortir de l’ombre et s’affirme comme une Fintech B2B dédiée aux titres-restaurant, alors qu’elle se présentait jusqu’à présent comme une plateforme de commandes B2C.
Lunchr vise à améliorer l’acte de paiement et l’expérience globale du déjeuner. “Le projet étant long et complexe, notre stratégie a été de construire au préalable une application robuste et éprouvée par des milliers de beta-testeurs avant d’officialiser notre positionnement réel” conclut le fondateur.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Une idée, une réaction, une question ? Laissez-nous un mot ci-dessous.
Je réagis à cet articleTop lectures en ce moment
-
Trois questions auxquelles les retailers doivent répondre face à l’IA agentique
-
Doctolib lance un assistant vocal de gestion des appels des patients
-
La CDP (Customer Data Platform), un projet clé de la transformation Data d’Axa F...
L'IA clé de nos besoins vitaux dans l'eau, l'électricité et le gaz
Marchés de l’eau : l’IA générative arrive dans les réponses aux appels d’offres des collectivités
Saur, spécialiste de la distribution d’eau potable, fait évoluer son processus de réponse aux appels d’offres des collectivités et des industriels en y injectant de l’IA géné…
Stockage de l’électricité : l’IA générative outil d’accélération clé chez Engie
Le stockage de l’électricité est un enjeu stratégique. Engie s’y attelle et mobilise pour cela l’IA générative de type RAG, c'est-à-dire basée sur le traçage des documents source. …
Nouvelle donne dans le gaz naturel : GRDF s’adapte en utilisant l’IA
GRDF, leader de la distribution du gaz naturel en France, affine sa stratégie d’IA. Il s’appuie sur des serveurs internes pour la confidentialité des données de ses clients. GRDF c…















Les solutions de paiement sont en train de bouleverser tout ce que nous avons connu. Nous avons d’un c^té plus de contrôle avec les caisses enregistreuses connectées et de nouveaux usages chez les clients. La meilleure slution reste celle que les clients adoptent facilement.