Les ministres des Finances des pays du G7 annoncent que le Libra, la monnaie numérique de Facebook devra attendre un cadre réglementaire. C’est un sérieux obstacle pour Facebook qui prévoit le lancement de sa cryptomonnaie Libra en 2020 en mettant en avant qu’elle répond à un besoin fort d’innovation dans le domaine financier.
Le Libra se veut une “stablecoin”, une monnaie stable, par opposition au Bitcoin et à la grande volatilité de sa valeur économique, qui en fait aujourd’hui un produit spéculatif plutôt qu’un moyen de paiement. Pour favoriser l’usage des crypto-monnaies, les stablecoins misent sur la stabilité.
Les pays du G7 défendent des “innovations responsables”
Plusieurs de ces monnaies électroniques sont disponibles. Et d’autres se préparent, comme le projet Libra. Facebook prévoit de mettre à disposition sa crypto-monnaie dès l’année prochaine. Cette ambition pourrait bien être contrecarrée. Les grandes puissances économiques ne sont pas décidées à laisser le géant des réseaux sociaux avancer sans cadre réglementaire adapté.
C’est la position annoncée aujourd’hui au travers d’un communiqué commun des ministres des Finances du G7. « Nous convenons qu’aucun projet mondial de stablecoin ne devrait commencer à fonctionner tant que les défis et les risques juridiques, réglementaires et de surveillance n’auront pas été traités de manière adéquate, par des mesures appropriées et en respectant une réglementation claire et proportionnée aux risques » tranchent-ils.
Douché par la récente défection de plusieurs partenaires majeurs de Libra, Facebook était passé à un discours plus offensif, mais également critique vis-à-vis des régulateurs. En charge du projet, David Marcus opposait ainsi les politiques et les régulateurs à l’innovation portée par Facebook.
Les ministres du G7 répondent à ces critique en souhaitant « des innovations responsables dans les services de paiement. »
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