L’heure est à placer l’intelligence artificielle sous contrôle rapproché. La Commission européenne veut placer l’intelligence artificielle sous contrôle des autorités dès lors que cette IA concerne des domaines à haut risque tels que la santé, la police ou les transports dans le cas par exemple de la voiture autonome.
Un livre blanc sur le cadrage de l’IA en Europe
La Commission européenne publie ce jour un livre blanc pour définir un cadre pour une intelligence artificielle (IA) digne de confiance. Le livre blanc est présenté par Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive pour une Europe adaptée à l’ère du numérique et Thierry Breton, commissaire chargé du marché intérieur.
Les systèmes d’IA à haut risque devraient être transparents, traçables et garantir un contrôle humain. De même, les données utilisées par les algorithmes devraîent pouvoir être testées et certifiées par les autorités. Par analogie, la Commission indique qu’il s’agit de procéder à des vérifications comme dans le cas des cosmétiques, des voitures ou des jouets. La Commission demande que des données sans biais soient employées pour entraîner les systèmes à haut risque à fonctionner correctement et pour garantir le respect des droits fondamentaux, en particulier la non-discrimination.
Pas de charge excessive sur l’IA à faible risque
En ce qui concerne les applications d’IA à faible risque, la Commission ne souhaite pas faire peser de charge excessive sur ces systèmes. Elle envisage un système de label non obligatoire si elles appliquent des normes plus élevées.
Par ailleurs, tout en voulant mieux contrôler l’IA, la Commission européenne souhaite un débat sur la reconnaissance faciale et sur les circonstances susceptibles de justifier des exceptions à son interdiction généralement appliquée en Europe aux fins d’une identification biométrique à distance.
Le livre blanc sur l’intelligence artificielle fait actuellement l’objet d’une consultation publique jusqu’au 19 mai 2020.La Commission recueille également des avis sur sa stratégie pour les données. À la lumière des contributions reçues, la Commission prendra des mesures supplémentaires pour soutenir le développement d’une IA digne de confiance et l’économie des données. Le marché européen sera accessible à l’ensemble des applications d’IA, pour autant que celles-ci soient conformes aux règles de l’Union Européenne.
Top lectures en ce moment
-
Stellantis adopte les agents IA, arcbouté sur une plateforme d’IA bâtie avec Dat...
-
La CDP (Customer Data Platform), un projet clé de la transformation Data d’Axa F...
-
Doctolib lance un assistant vocal de gestion des appels des patients
L'IA clé de nos besoins vitaux dans l'eau, l'électricité et le gaz
Marchés de l’eau : l’IA générative arrive dans les réponses aux appels d’offres des collectivités
Saur, spécialiste de la distribution d’eau potable, fait évoluer son processus de réponse aux appels d’offres des collectivités et des industriels en y injectant de l’IA géné…
Stockage de l’électricité : l’IA générative outil d’accélération clé chez Engie
Le stockage de l’électricité est un enjeu stratégique. Engie s’y attelle et mobilise pour cela l’IA générative de type RAG, c'est-à-dire basée sur le traçage des documents source. …
Nouvelle donne dans le gaz naturel : GRDF s’adapte en utilisant l’IA
GRDF, leader de la distribution du gaz naturel en France, affine sa stratégie d’IA. Il s’appuie sur des serveurs internes pour la confidentialité des données de ses clients. GRDF c…













Et vous, qu’en pensez-vous ?
Une idée, une réaction, une question ? Laissez-nous un mot ci-dessous.
Je réagis à cet article