Un avocat australien s’est excusé auprès du juge, mercredi 13 août, pour avoir déposé des observations dans une affaire de meurtre qui comprenait de fausses citations et des jugements inexistants générés par l’intelligence artificielle, rapporte l’Associated Press (AP). Le problème s’est produit à la Cour suprême de Victoria à Melbourne, en Australie. Ce type de problème se répète depuis que l’IA conversationnelle monte en puissance.
Nécessité de vérification des informations
L’avocat de la défense Rishi Nathwani assume « l’entière responsabilité » d’avoir déposé des informations incorrectes et se déclare désolé et embarrassé par ce qui s’est passé. « Il n’est pas acceptable que l’intelligence artificielle soit utilisée à moins que le produit de cette utilisation ne soit vérifié de manière indépendante et approfondie » a réagi le juge James Elliott.
Les fausses soumissions comprenaient des citations fabriquées d’un discours à la législature de l’État et des citations de cas inexistantes prétendument de la Cour suprême. Les erreurs ont été découvertes par les collaborateurs du juge, qui n’ont pas pu trouver les affaires et ont demandé aux avocats de la défense d’en fournir des copies.
Les premières citations étaient exactes
Les avocats de la défense ont expliqué qu’ils n’avaient vérifié que les premières citations et qu’ils avaient supposé que les autres seraient également correctes, ce qui n’était pas le cas. « Il n’est pas acceptable que l’intelligence artificielle soit utilisée à moins que le produit de cette utilisation ne soit vérifié de manière indépendante et approfondie » rappelle le juge.
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