D’après l’étude EY sur les levées de fonds en Europe, 736 startups françaises ont récolté 5 milliards d’euros en 2019. C’est une hausse de 39% sur un an. La France reste cependant derrière l’Allemagne et très loin du Royaume-Uni.
La FrenchTech se porte de mieux en mieux au vu des levées de fonds de ses startups. Entre 2018 et 2019, les montants récoltés par les startups hexagonales auprès des investisseurs ont bondi de 39%.
Selon le baromètre EY, c’est un peu plus de 5 milliards d’euros qui ont été investis l’année dernière dans des startups françaises. On en dénombre 736 au total, soit +14% par rapport à 2018. Un an auparavant, les levées de fonds atteignaient 3,6 milliards d’euros, pour 645 opérations recensées.
Prime aux éditeurs de logiciels français

Ce sont les éditeurs de logiciels français qui ont attiré le plus les investisseurs. Ils ont récolté 1,5 milliard d’euros, soit un saut de 206%. Les éditeurs précèdent les services internet qui restent stables à 1,1 milliard d’euros.
Pour EY, deux facteurs principaux expliquent les bons chiffres affichés par les startups françaises. Il s’agit d’« une augmentation de la valeur du tour moyen, passée cette année de 5,5 millions d’euros à 6,8 millions d’euros ; et un bond de 60 % en volume et en valeur des tours supérieurs à 20 millions d’euros. »
Les cinq plus grandes levées de fonds réalisées en 2019 concernent Meero, avec 205 millions d’euros, devant Doctolib (150 millions d’euros), Ynsect (110,5 millions d’euros), ManoMano (110 millions d’euros) et Wynd (72 millions d’euros). Mais malgré ces bons résultats, la France demeure loin derrière le Royaume-Uni.

La Grande Bretagne reste le leader européen, préservée à ce jour d’effets indésirables du Brexit. Les investissements ont ainsi progressé de 55% pour atteindre 11,4 milliards d’euros, plus du double des fonds levés en France sur la même période.
L’Allemagne devance elle aussi l’Hexagone, malgré un nombre d’opérations inférieur. Une première explication : l’Allemagne a réussi à multiplier par 2,5 les montants des opérations supérieures à 100 millions d’euros.
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