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Le réseau social X dénonce une enquête politique à charge menée par la France sur son algorithme

Elon Musk, propriétaire du réseau social X lors de l'investiture du Président Donald Trump, le 20 janvier 2025

Avec Elon Musk, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Le réseau social X, propriété du milliardaire Elon Musk, dénonce via son compte Global Affairs, une enquête à charge menée contre son algorithme par les autorités françaises.  X considère qu’il y a une menace sur le droit à la vie privée de ses utilisateurs et sur la liberté d’expression.

X refuse de faire droit aux demandes françaises


X annonce ne pas avoir fait droit aux demandes des autorités françaises car il estime que cette enquête repose sur une application détournée du droit français, afin de servir un agenda politique, et de restreindre la liberté d’expression.

X considère que l’enquête pénale en cours est une opération politique. Il lui est reproché de manipuler son algorithme et d’effectuer une extraction frauduleuse de données. X nie catégoriquement ces allégations.


X cite le député Eric Bothorel comme étant à l’origine de cette enquête et il se défend de manipuler son algorithme dans un but d’ “ingérence étrangère”. Toujours selon X, plusieurs spécialistes ont été désignés afin d’accéder en temps réel à son algorithme de recommandation et aux données en temps réel sur les publications des utilisateurs de la plateforme.

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Deux spécialistes considérés comme hostiles par X

X cite en particulier deux spécialistes chargés par la justice d’analyser son algorithme, et considère que le actions précédentes de ces personnes soulèvent des inquiétudes sur leur impartialité. Le premier spécialiste est intervenu dans la campagne “Escape X” et “HelloQuitteX”, qui vise à encourager les utilisateurs à quitter X. X estime que le deuxième a participé avec le premier à des projets de recherche hostiles à X.

X s’inquiète également que l’enquête en cours ait qualifié X de « bande organisée ». Le réseau social observe que cette qualification est réservée aux trafiquants de drogue et aux groupes mafieux, et que cela permet d’étendre les pouvoir d’enquête de la police française dont des écoutes des téléphones personnels de ses salariés français.

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