Le pouvoir des influenceurs doit s’accompagner d’une forte responsabilité. Illustration, l’influenceuse Maeva Ghennam, connue pour l’émission « Les Marseillais » est condamnée par la justice française à 150 000 € d’amende et un an de prison avec sursis pour avoir vanté les pseudo bénéfices de produits de beauté, de produits financiers et de paris sportifs.
La jeune femme possède plus de 3 millions de followers sur Instagram et 2,5 millions d’abonnés sur Snapchat. L’influenceuse n’indiquait pas être rémunérée pour les messages à caractère publicitaire qu’elle diffuse sur les médias sociaux.
Réaction publiée sur Instagram
L’influenceuse a réagi sur Instagram en annonçant son intention de faire appel et en faisant porter la responsabilité sur son ancienne agence et ses juristes. « Je suis scandalisée et profondément écoeurée par la décision rendue à mon encontre. J’ai été condamnée à un an de sursis et 150 000 € d’amende, alors que toutes les promotions concernées ont été réalisées par mon ancienne agence, une agence entourée de juristes chargés de vérifier la conformité de chaque campagne. J’ai fait confiance à ces professionnels comme n’importe quelle influenceuse l’aurait fait. »
Maeva Ghennam plaide également le manque de temps pour préparer sa défense et mettant en avant une interdiction de voyager imposée par Dubaï où elle se trouve. « Je n’ai même pas eu le temps de préparer ma défense, car mon avocat a demandé un report, étant sous Traval Ban je ne peux pas voyager mais le tribunal a refusé et a décidé de me juger sans moi et sans moyens de me défendre ».
Sentiment d’injustice
Elle annonce qu’elle fera appel de la décision de justice dont elle estime qu’elle la frappe plus durement que d’autres influenceurs. « Je suis la seule influenceuse condamnée à une amende aussi lourde, alors que je n’ai jamais fait de trading, jamais volé personne, et que ceux qui ont réellement trompé les gens n’ont pas été punis comme moi. J’ai simplement partagé des produits via mon ancienne agence, sans jamais forcer quiconque à acheter. Je n’ai arnaqué ni volé personne » conclut-elle.
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