Les Français se distinguent de la moyenne des Européens quand il s’agit de partager une partie de leurs données personnelles afin de contribuer à l’intérêt général.
Améliorer la recherche et répondre à une crise
Quand il s’agit d’améliorer soit la recherche et les soins médicaux, soit la réponse à une situation de crise telle qu’une épidémie, une catastrophe ou une attaque terroriste, la moyenne des Européens est d’accord pour communiquer une partie de ses données personnelles respectivement à 42% et 31%.
Les Français se montrent plutôt légèrement en retrait de la moyenne européenne. Ils sont respectivement 40% et 27% comme acceptant le partage de leurs données personnelles sur ces deux demandes qui visent à améliorer les services publics.
On est très loin du soutien massif à leurs services publics des Suédois qui affichent des taux respectifs massifs de 82% et 71% d’accord de partage de leurs données personnelles s’il s’agit d’améliorer la recherche ou de répondre à une situation de crise. Les Hollandais sont également très enclins à partager leurs données personnelles pour le bien général.
Les Polonais encore plus méfiants que les Français
Les Français se font battre toutefois dans la méfiance par les Polonais. Ces derniers ne sont respectivement que 30% et 25% à accepter de partager de leurs données personnelles sur ces deux demandes pouvant contribuer à l’intérêt général.
La réserve des Français se manifeste également si l’on considère les personnes qui ne partageraient leurs données personnelles en aucun cas. Les Français sont 41% dans ce cas, contre 34% pour la moyenne des Européens. Les Polonais sont 43% tandis que les Suédois ne sont que 11% à refuser de partager leurs données quelque soit les circonstances.
Cette distinction se retrouve lorsqu’il s’agit d’être plus actif dans le contrôle de ses informations personnelles par exemple concernant la consommation d’énergie, les habitudes d’achat sur internet ou la santé. Les Français sont 55% à vouloir être plus actifs pour mieux contrôler contre 45% chez les Européens.
Trop de Fake News pour les Français
Les Français considèrent par ailleurs qu’ils entendent nettement plus tous les jours ou presque des Fake News (39%) que la moyenne des Européens (27%).
L’enquête « Attidudes towards the impact of digitalisation on our daily lives » a été menée en décembre 2019, en face à face auprès d’un échantillon de plus de 1000 personnes par pays. En tout, 26 498 entretiens ont été menés. Les pays concernés sont Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Tchéquie, Allemagne, Danemark, Estonie, Grèce, Espagne, Finlande, France, Croatie, Hongrie, Irlande, Italie, Lithuanie, Luxembourg, Lettonie, Malte, Hollande, Pologne, Portugal, Roumanie, Suède, Slovénie, Slovaquie et Royaume Uni.

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