Les assistants conversationnels comme ChatGPT ou DeepSeek deviennent des aides banalisées pour chacun, à l’instar des moteurs de recherche. Dès lors comment faire en sorte que sa marque et ses produits soient spécifiquement cités par ces assistants lorsqu’ils sont interrogés ? Sylvain Peyronnet, spécialiste SEO et dirigeant de Babbar, donne ses recettes. Il a pris la parole à l’occasion de l’événement sur le Search Marketing organisé par la FePSeM (la fédération des professionnels du Search Marketing), le 31 janvier.

Ameliorer sa visibilité dans ChatGPT et Perplexity
Le spécialiste décrit les possibilités actuelles pour une marque d’améliorer sa visibilité et celle de ses produits dans les agents conversationnels fonctionnant avec l’IA générative tels que SearchGPT ou Perplexity et les grands modèles de langage (LLM). Côté SEO traditionnel, la société Babbar propose les outils yourtext.guru et babbar.tech.
A ce stade, on en est encore aux débuts de l’optimisation de la présence des marques dans les assistants conversationnels. Il faut retrouver les réflexes des débuts du SEO en diffusant ses contenus autant que possible et sur les bons médias afin que les IA génératives ne puissent pas les rater lorsqu’elles parcourent le web afin de collecter des informations. Une société comme Yext intervient par exemple afin de diffuser les contenus des grandes marques, relève Sylvain Peyronnet.
Rendre ses contenus incontournables
Autre précaution à prendre, il s’agit de rédiger ses contenus de telle façon qu’ils fassent autorité, en citant les bonnes sources par exemple ou en publiant des statistiques. A noter qu’avec cette arrivée des assistants conversationnels, des pratiques non éthiques existent, prévient Sylvain Peyronnet. Cela consiste notamment à « injecter » de manière cachée des « prompts » de commande des IA génératives dans les pages web, par exemple en les écrivant en blanc sur fond blanc, police taille 1. Ces prompts donnent alors des ordres à l’assistant conversationnel dans les réponses qu’il donnera sur la marque et sur ses concurrents.
Enfin, le SEO traditionnel n’est pas mort. Les assistants conversationnels effectuent généralement leur apprentissage sur des données jusqu’à une certaine date. Deepseek par exemple est nourri d’informations jusqu’en juillet 2024. Dès lors, pour répondre à des questions plus récentes ou tout simplement étoffer leurs réponses, certains assistants peuvent interroger les moteurs de recherche traditionnels tels que Google ou Bing. Il convient alors d’être bien référencé sur ces moteurs de recherche afin d’être repéré dans les meilleures places par les assistants conversationnels.
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