L’entreprise de BTP a détecté une attaque par un ransomware sur son réseau informatique. Bouygues Construction a été contraint d’arrêter ses systèmes d’information.
Un ransomware est une catégorie de programme malveillant. L’infection d’un système informatique par ce type de menace se traduit par le chiffrement des données et l’impossibilité d’y accéder. Les pirates exigent en contrepartie du rétablissement de l’accès aux données le paiement d’une rançon, généralement en crypto-monnaie comme le Bitcoin.
C’est justement par une telle attaque qu’a été ciblé Bouygues Construction. L’entreprise explique avoir détecté cette attaque sur son réseau informatique le 30 janvier. Elle précise avoir dû couper ses systèmes d’information afin de prévenir ainsi la propagation du virus et la compromission de ses données.
Pas d’effet sur les chantiers en cours
Bouygues Construction ne précise pas en revanche si des données de son activité ont été affectées par le ransomware et sont désormais inaccessibles. Les équipes de la société travaillent à un « retour à la normale le plus rapidement possible, avec l’accompagnement d’experts. »
Des tests sont ainsi réalisés sur les équipements informatiques, remis progressivement en service. La filiale BTP du groupe Bouygues assure cependant d’ores et déjà que l’activité opérationnelle des chantiers où elle opère n’est pas affectée par la cyberattaque. Elle précise qu’un point sur l’attaque informatique sera effectué en début de semaine prochaine.
Une autre attaque de ce type faisait l’actualité en novembre dernier. Elle avait visé le CHU de Rouen. A l’égard de ces cyberattaques par ransomware, l’Anssi, l’agence de sécurité de l’Etat, rappelle régulièrement aux entreprises de ne pas payer la rançon exigée. Le paiement n’est en effet par la garantie de récupérer les données et contribue en outre à financer le cybercrime.
Exclusif sécurité informatique
« Chefs d’entreprises, investissez dans votre cybersécurité » recommandent les Commissaires aux Comptes
« Dans les années 70, la valeur d’une entreprise intégrait 5% de capital immatériel. C’est bientôt 80% aujourd’hui de la valeur d’une entreprise, dont une partie provient des systèmes d’information. » Dès lors, cela vaut la peine d’investir dans la sécurisation de son système d’information.
Top lectures en ce moment
-
Stellantis adopte les agents IA, arcbouté sur une plateforme d’IA bâtie avec Dat...
-
La CDP (Customer Data Platform), un projet clé de la transformation Data d’Axa F...
-
L’e-commerçant BackMarket crée des agents IA pour stopper la fraude logist...
L'IA clé de nos besoins vitaux dans l'eau, l'électricité et le gaz
Marchés de l’eau : l’IA générative arrive dans les réponses aux appels d’offres des collectivités
Saur, spécialiste de la distribution d’eau potable, fait évoluer son processus de réponse aux appels d’offres des collectivités et des industriels en y injectant de l’IA géné…
Stockage de l’électricité : l’IA générative outil d’accélération clé chez Engie
Le stockage de l’électricité est un enjeu stratégique. Engie s’y attelle et mobilise pour cela l’IA générative de type RAG, c'est-à-dire basée sur le traçage des documents source. …
Nouvelle donne dans le gaz naturel : GRDF s’adapte en utilisant l’IA
GRDF, leader de la distribution du gaz naturel en France, affine sa stratégie d’IA. Il s’appuie sur des serveurs internes pour la confidentialité des données de ses clients. GRDF c…














Et vous, qu’en pensez-vous ?
Une idée, une réaction, une question ? Laissez-nous un mot ci-dessous.
Je réagis à cet article