Julia Reda est la seule élue du Parti Pirate au parlement européen. Tête de liste en Allemagne, elle a recueilli 1,4% des voix. Agée de 27 ans, elle a rejoint le parti pirate il y a déjà 5 ans.
Le parti de la révolution numérique
Elle proclame que les pirates sont le parti de la révolution numérique et se positionne par opposition au SPD, le parti Social Démocrate allemand qu’elle accuse d’adopter des positions erronées en ce qui concerne internet. Elle cantonne la pertinence du SPD à la révolution industrielle.
Pour elle, le SPD à la fois aura contribué à bloquer l’adoption de textes permettant de réguler des entreprises comme Facebook dans leur usage des données personnelles et dans le même temps de dramatiser le débat en parlant de risque totalitaire et de réduction des libertés par la numérisation. Elle accuse également le SPD de manquer de courage dans la défense de la liberté d’information universelle, et de refuser l’institution d’un salaire minimum européen.
Débattre des avantages et des inconvénients du Big Data
Julia Reda prône un débat plus mur sur le numérique. « Nous avons le devoir de ne pas dépeindre sans cesse le numérique sous un jour négatif, mais plutôt de débattre des avantages et des inconvénients du Big Data public » déclarait-elle dans une tribune publiée dans le Handelsblatt en février dernier, en réponse à Martin Schulz, président du parlement européen, et traduite par le parti pirate français. Elle ne souhaite pas un internet confiné à l’Europe.
Elle illustre sa pensée. « Dans le reste du monde, Google StreetView représente par exemple une simplification quotidienne pour les familles, les personnes âgées et les handicapés, quand ils veulent savoir comment se rendre d’un point A à un point B et où ils se trouvent. En Allemagne, l’usage de ces données anodines serait empêché sur la base d’un débat mal informé » conclut-t-elle.
Photo, Julia Reda (Flickr, Mark Herbst, ubiquit23)
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Excellente, en France qui connait le parti pirate, quasiment personne, très peu de régions avaient des candidats, de plus les partis n’avaient même pas les moyens d’imprimer leurs listes… il fallait le faire soit même depuis son imprimante.. dommage car je pense qu’ils ont de l’avenir.
Elle est toute seule et elle a de bonnes idées.
En voilà une que les lobbies ont oubliée? pour combien de temps?