La France met en place un comité de chercheurs et de médecins qui sera chargé de conseiller l’exécutif sur les pratiques de « backtracking » qui permettent d’identifier les personnes qui ont été en contact avec celles infectées par le coronavirus.
Un suivi des mobiles qui se répand à l’échelle internationale
Cette stratégie utilise les données de géo-localisation des téléphones mobiles pour tenter d’enrayer la progression de l’épidémie. Cette pratique se diffuse à l’échelle internationale en particulier en Corée du Sud, en Israël ou Singapour.
Le conseil en la matière sera confié au comité analyse recherche et expertise (Care) qui sera mis en place le mardi 24 mars à 17 h 00 à l’Elysée par Emmanuel Macron en présence du Premier ministre, du ministre de la Santé et de la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Le comité accompagnera les autorités sur l’opportunité de mettre en place une stratégie numérique d’identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées.
La science et la médecine vaincront le virus
« C’est grâce à la science et à la médecine que nous vaincrons le virus. Je réunis aujourd’hui nos meilleurs chercheurs pour progresser sur les diagnostics et les traitements. Notre effort de recherche est totalement mobilisé dans la lutte contre le COVID-19 » déclare le Président de la République.
Le comité réunit douze chercheurs et médecins. Il doit réfléchir aux meilleurs moyens pour traiter et diagnostiquer les Français. Il assurera le suivi des études thérapeutiques autorisées en France et les essais engagés sur des traitements à l’étranger. Il accompagnera la réflexion des autorités sur la doctrine et la capacité à réaliser des tests. Le comité est présidé par Francoise Barré-Sanoussi, virologiste à l’Institut Pasteur et à l’Inserm, prix Nobel 2008.
Dans le même temps, Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, entend réquisitionner les données des opérateurs mobiles européens afin de lutter contre le coronavirus.
Partage des données des opérateurs mobiles européens
Il a organisé une vidéoconférence avec les PDG des opérateurs télécoms européens et la GSMA, l’association des opérateurs de télécommunications mobiles, pour discuter du partage de métadonnées anonymisées pour la modélisation et la prévision de la propagation du virus. Il s’agit d’une démarche qui a été initiée par Deutsche Telekom en Allemagne et Vodafone en Italie.
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