Le projet de loi sur le renseignement fait grincer des dents. Une pétition a été lancée il y a de cela quinze jours par Thomas Guénolé et Katerina Ryzhakova. Elle a recueilli plus de 110 000 signatures à ce jour.
Le 5 mai prochain, le projet de loi sur le renseignement devrait être adopté par les députés, en procédure accélérée. Un vote qui ne fera pas intervenir l’avis de la population.
Thomas Guénolé, politologue, et Katerina Ryzhakova, communicante, se sont emparés du mécontentement que l’on perçoit pour lancer une pétition. En deux semaines, la pétition a généré plus de 110 000 signatures. Elle est publiée sur le site change.org.
Une pétition à succès
“Retirez le projet Loi Renseignement : c’est un Big Brother français” titre la pétition. C’est une demande de rejet et de retrait pur et simple du projet de loi. Ce dernier apparaît comme “un chantage à la menace terroriste”, et les Français “refusent de vivre simplement dans un Etat Policier numérique”, affirme la pétition.
Une autre voix s’est élevée récemment, dans les colonnes du Point, contre ce projet de loi, celle de Nils Muiznieks, commissaire aux Droits de l’Homme au Conseil de l’Europe, qui considère que le gouvernement fait “exactement ce que veulent les terroristes.”
Photo : Thomas Guénolé, politologue, et Katerina Ryzhakova, communicante.
Coralie Owczaruk
Coralie Owczaruk est journaliste. Elle est spécialisée dans l'évolution des objets connectés et de leurs usages.
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