Le spécialiste de l’antivirus, Symantec déclare que l’antivirus est mort, et entend plutôt s’orienter vers la minimisation des dommages entraînés par les failles de sécurité une fois que l’assaillant est entré dans les systèmes informatiques.
L’anti-virus est mort, s’est confié Brian Dye, vice-président de Symantec au Wall Street Journal. « Nous ne pensons pas à l’antivirus comme une source de revenus sous quelque forme que ce soit » a-t-il poursuivi. Et il a ajouté que « seulement 45% des attaques sont captées par les anti-virus, » face à des attaquants toujours plus inventifs.
On n’empêche pas les pirates d’entrer
De quoi mettre Symantec sous pression, à l’heure où 40% de son chiffre d’affaires vient de l’antivirus, et seulement 20% de son chiffre d’affaires vient des services de sécurité aux entreprises. Les anti-virus voulaient empêcher les pirates d’entrer dans les ordinateurs, mais comme ils y réussissent de toute façon, les nouvelles technologies entendent repérer les pirates une fois entrés, et minimiser les dommages.
Dès lors, Symantec a créé sa propre équipe d’intervention afin d’aider les entreprises piratées. Dans les six mois, la société entend vendre des rapports de renseignement sur des menaces spécifiques afin que les clients puissent apprendre non seulement qu’ils ont été piratés, mais aussi pourquoi.
Détecter les logiciels malveillants avancés
Symantec développe également la technologie pour rechercher les logiciels malveillants plus avancés au sein d’un réseau qui imitent les produits de ses concurrents. La société subit le marché depuis deux trimestres. Son chiffre d’affaires est à la baisse. La société a viré son patron, Steve Bennett en Mars dernier, c’est le second DG débarqué en deux ans.
Photo, Brian Dye, vice-président de Symantec.
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