On s’en doutait, on en est désormais sûr. La fusion controversée entre les deuxième et troisième plus grandes agences de publicité mondiales ne se fera pas.
Dans un communiqué bref, les deux sociétés « annoncent conjointement qu’elles ont mis fin à la fusion entre égaux par accord mutuel, face aux difficultés d’achever la transaction dans un délai raisonnable, et aux défis qui restent à surmonter. » Il n’y aura pas de frais de dédommagement associés.
Une réunion du conseil de surveillance, présidé par Elisabeth Badinter, s’est tenu le Jeudi 8 Mai à Paris, et aura finalement décidé de jeter l’éponge. La décision a été prise à l’unanimité. Pour Maurice Lévy, PDG de Publicis, “cette fusion a toujours été une opportunité, et non une nécessité.” Mettre fin à la fusion n’aura pas été une décision facile à prendre ni agréable, mais c’était nécessaire.
Les deux entreprises combinées représentaient un chiffre d’affaires d’environ 23 milliards de dollars sur 2102, et cela aurait donné une capitalisation boursière de 35 milliards. Une fusion entre deux groupes de cette taille aura toujours suscité de nombreuses questions.
Récemment, l’accord a montré des signes de ralentissement dans sa réalisation. Les deux sociétés avaient évoqué des difficultés d’ordre juridique et légal. L’objectif annoncé initialement était de réduire les coûts de 500 millions de dollars grâce aux synergies réalisées, et cela sans réduire le nombre de postes. De même, la valeur créée pour les clients, les marques, n’a jamais très claire. En quoi être plus gros, aurait-il signifié proposer une meilleure offre ? Au final, le numéro un mondial de la publicité demeure WPP.
Photo, Maurice Lévy, PDG de Publicis
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