A l’occasion de son déplacement à Rennes, le 7 septembre, Florence Parly, Ministre des Armées, a rappelé que la France emploie et n’hésitera pas à employer l’arme cyber dans ses opérations militaires.
Le temple de la cyber défense française
Elle a salué la montée puissance du commandement de la cyber-défense, le ComCyber. A cet effet, des bâtiments spécifiques sont construits dans la zone de la Maletière située à Saint-Jacques de la Lande, près de Rennes. Ces bâtiments sont destinés à accueillir « le temple de la cyber-défense ». Les infrastructures seront sécurisées, conçues pour être résilientes notamment d’un point de vue énergétique. L’Etat investira 200 millions d’euros entre 2019 et 2025. Deux autres bâtiments seront ainsi construits d’ici 2025 pour accueillir les cyber-combattants de demain.
Une cyber-vallée européenne émerge avec 70 entreprises spécialisées
Dans le même temps, le groupement de la cyber-défense des armées a été créé le 1er septembre 2020. Ce groupement coordonne 3 unités différentes, implantées entre Rennes et Paris : le centre d’analyse de lutte informatique défensive, le centre des réserves de la préparation opérationnelle de cyber-défense et le centre d’audits de la sécurité des systèmes d’information.
La France comptera 4500 cyber-combattants en 2025
Ce groupement de la cyber-défense des armées sera entièrement regroupé à Rennes d’ici 2025 et ses effectifs seront augmentés pour atteindre 430 personnes contre 300 actuellement. « 4 500 cyber-combattants composeront notre cyber-armée d’ici 2025 » se félicite Florence Parly.
Les start-ups et les PME de la défense devront évaluer la sécurité de leur système d’information
Ce dispositif permettra aussi d’accompagner les entreprises dans la mise aux normes et le renforcement de la protection de leurs systèmes. Le ministère des Armées alloue 4,5 millions d’euros à ce dispositif et prendra en charge 50% des dépenses effectuées par les PME dans la limite de 14 000 € HT.
Top lectures en ce moment
-
Trois questions auxquelles les retailers doivent répondre face à l’IA agentique
-
Doctolib lance un assistant vocal de gestion des appels des patients
-
Stellantis adopte les agents IA, arcbouté sur une plateforme d’IA bâtie avec Dat...
L'IA clé de nos besoins vitaux dans l'eau, l'électricité et le gaz
Marchés de l’eau : l’IA générative arrive dans les réponses aux appels d’offres des collectivités
Saur, spécialiste de la distribution d’eau potable, fait évoluer son processus de réponse aux appels d’offres des collectivités et des industriels en y injectant de l’IA géné…
Stockage de l’électricité : l’IA générative outil d’accélération clé chez Engie
Le stockage de l’électricité est un enjeu stratégique. Engie s’y attelle et mobilise pour cela l’IA générative de type RAG, c'est-à-dire basée sur le traçage des documents source. …
Nouvelle donne dans le gaz naturel : GRDF s’adapte en utilisant l’IA
GRDF, leader de la distribution du gaz naturel en France, affine sa stratégie d’IA. Il s’appuie sur des serveurs internes pour la confidentialité des données de ses clients. GRDF c…













Et vous, qu’en pensez-vous ?
Une idée, une réaction, une question ? Laissez-nous un mot ci-dessous.
Je réagis à cet article