Les 3,7 milliards d’achats annuels effectués par le groupe bancaire BPCE (Banque Populaire Caisses d’Epargne), dont 700 millions d’achats de prestations intellectuelles, sont proposés aux startups et aux entreprises innovantes. C’est la volonté de François Peyrol, DG de la banque, sous l’impulsion de Yves Tyrode, son Chief Digital Officer, arrivé officiellement depuis septembre 2016 au comité de direction de la banque en provenance de la SNCF.
“D’ici 2020, il faut que l’on ait challengé l’ensemble de nos achats, qu’il s’agisse de Data, d’IoT, d’énergie, etc. avec les startups,” annonce le Chief Digital Officer. “Nous y allons de manière décidée,” ajoute-t-il. Les processus de la banque seront adaptés. Les contrats seront simplifiés. “Les échéanciers seront adaptés, nous utiliserons la signature électronique, les startups ou les ETI proposant des services innovants seront payées en 20 jours,” dit le responsable.
Il y aura un volet startups sur toutes les consultations. La BPCE anticipe que les 700 millions de prestations intellectuelles seront remplacées à terme par de l’intelligence artificielle. La BPCE favorisera la constitution de regroupements entre de grands acteurs du secteur et les startups. “Nous voulons faire du business avec le startups,” conclut en souriant le Chief Digital Officer.
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Bonjour,
merci pour cet article.
“il y aura un volet pour toute les consultations”.
Pour “regrouper les grands [fournisseurs] et les startups d’un secteur” , il faudra sans doute imaginer des dispositifs inédits pour les inciter à convoler.
Voici quelques idées sur l’article “marier les grands prestataires et les PME innovantes” publié sur La Jaune et La Rouge, la revue des alumni de l’X
http://www.lajauneetlarouge.com/article/le-numerique-pour-marier-grands-prestataires-et-pme-innovantes
Cordialement
Tru Do-Khac