L’actualité de la transformation

Komgo : une blockchain pour le commerce des matières premières

15 acteurs industriels et de grandes banques créent la société Komgo afin de disposer d’une plateforme blockchain destinée à digitaliser le financement du commerce des matières premières.

10 grandes banques 

La plateforme regroupe ABN Amro, BNP Paribas, Citi, Crédit Agricole, Gunvor, ING, Koch Supply & Trading, Macquarie, Mercuria, MUFG Bank, Natixis, Rabobank, Shell, SGS et Société Générale. La nouvelle entité, indépendante, est dirigée par Souleïma Baddi, PDG.


L’équipe de la Société Générale qui avait réalisé deux POC (projets de recherche) sur la blockchain a rejoint Komgo pour développer la plateforme en production.  S’y ajoutera la contribution des équipes de ConsenSys sur la blockchain Ethereum.

Komgo commercialisera deux produits d’ici la fin de l’année. Le premier servira à harmoniser et à faciliter la vérification de l’identité des clients sans devoir passer par une base de données centrale. Ce que les banquiers appellent le « Know Your Customer » ou « KYC » en anglais.


Une lettre de crédit digitale

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L’échange de documents aura lieu de manière cryptée sur la blockchain uniquement entre utilisateurs autorisés. Le deuxième produit sera une Lettre de Crédit digitale qui pourra être émise à partir des données reçues d’autres plateformes ou d’utilisateurs directs. Compte tenu du nombre élevé d’actionnaires communs entre Komgo et VAKT, les deux sociétés explorent les synergies entre les deux plateformes basées sur la blockchain pour digitaliser la totalité du flux. Komgo est basée à Genève.

Les équipes de la Société Générale qui sont transférées chez Komgo avait réalisé deux tests de blockchain. En 2017, un premier test avait été mené dans le secteur de l’énergie afin d’accélérer les transactions plutôt que d’empiler les documents papier. La plateforme avait accueilli les pétroliers BP, Shell et Statoil, les banques ABN Amro, ING et la Sociéte Générale et les intermédiaires Gunvor, Koch Supply & Trading, and Mercuria. Début 2018, un second test avait eu lieu dans le domaine de l’agriculture avec Louis Dreyfus Company, ING, Société Générale et ABN Amro.

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