Intermarché prend très au sérieux la tendance du « Quick commerce » qui permet au client d’être livré de ses courses alimentaires en 10 minutes ou 15 minutes. Il compte s’adapter à cette nouvelle tendance, pour autant, le distributeur refuse tout net d’adopter le modèle social qui va avec, et qui fragilise les personnes chargées d’assurer les livraisons.
Adaptation obligatoire au « Quick commerce »
« Le Quick commerce, c’est un service, c’est de la livraison à domicile, c’est une tendance de fond. Il faudra que nous nous y adaptions » annonce Didier Duhaupand, Président du groupement des Mousquetaires, maison mère du distributeur Intermarché.
En revanche, pas question d’adopter le modèle de l’ubérisation. « Nous ne voulons vraiment pas du modèle social qui consiste à ubériser le travail, à mettre des jeunes devant la porte qui vont attendre pour savoir s’il y a des livraisons à faire ou pas, sous la pluie, de jour, de nuit, pour aller apporter trois colis à vélo, en scooter, en patinette, en grillant les feux rouges » martèle le dirigeant. Il a pris la parole sur le plateau de BFM Business, le 30 septembre.
Une confiance dans la capacité des supermarchés Intermarché à réagir
Didier Duhaupand mise sur la créativité et l’esprit d’entreprise des magasins Intermarché et de leurs équipes. « Nous saurons développer avec nos Intermarché, avec nos équipes, trouver les moyens avec des salariés de nos points de vente, pour faire face à ces nouveaux besoins, ces nouvelles tendances » affirme-t-il.
Comment compte-t-il s’y prendre ? « Pour livrer en 10 minutes ou 15 minutes, il faudra continuer sur le même principe que les drive. Nous avons 2000 magasins en France. Nous sommes implantés partout. Nos Intermarché, nos Netto, sont quasiment dans chaque canton. Cela fait une mini base, un mini entrepôt, qui est près déjà de chaque client » propose-t-il.
Fin programmée de nombreuses startups malgré les levées de fonds extraordinaires
Il rappelle que le groupement des Mousquetaires a su prendre la vague du Drive, ce qui n’était pas si simple, et que cela représente désormais 10% du chiffre d’affaires. Au final, il annonce la fin programmée de nombreuses startups du « Quick commerce » qui ont actuellement le vent en poupe. « Il y a des levées de fonds absolument extraordinaires sur un certain nombre de startups. Cela laisse sans voix. Il y a beaucoup plus de levées de fond que de création de valeur. Il y en a évidemment beaucoup qui vont disparaître du marché » conclut-il.
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