Dimanche 2 septembre 7 H 00 : peu après la diffusion du contenu de la note de la DGFIP sur les bugs logiciels massifs concernant le prélèvement à la source, Gérald Darmanin, Ministre de l’Action et des Comptes publics a écarté via son compte Twitter le fait qu’il y ait des problèmes informatiques. Bref, si le projet est stoppé ce devrait être pour des raisons politiques.
Poke @le_Parisien! La phase de tests du #PrélèvementALaSource a permis d’identifier des erreurs et de les corriger (c’est son rôle!). Les erreurs identifiées concernent moins de 1% des contribuables, elles ont été depuis résolues. Le dispositif technique fonctionne, il est prêt !
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) 1 septembre 2018
Samedi 1er septembre : Le prélèvement des impôts à la source a de plus en plus du plomb dans l’aile. Une note confidentielle de la DGFIP (Direction Générale des Finances publiques) de 30 pages dévoile qu’une quantité massive de bugs informatiques apparaît de manière aléatoire selon les mois lors des tests avec les entreprises. Il y aurait eu 350 000 anomalies en février, chacune pouvant concerner des milliers de contribuables. Ces bugs se seraient manifestés de nouveau en juillet et en août après une pause en juin, selon des sources qui se sont exprimées auprès du Parisien.
Selon le document consulté par Le Parisien, les anomalies peuvent amener à prélever plusieurs fois le même montant d’impôt à un particulier ou en cas d’homonymie, prélever l’impôt d’une personne sur son homonyme. Si le Ministère des Finances a eu les moyens côté informaticiens, 500 prestataires ont été recrutés selon Le Parisien, c’est du côté des entreprises qui transmettent les déclarations de leurs employés que l’on trouve les erreurs.
Les grandes entreprises s’en sortent, c’est moins facile pour les autres, mais les problèmes viendraient surtout des caisses de retraite et des organismes publics. La base de données des contribuables de la DGFIP ne reprend pas correctement à 100% la base des employés des entreprises.
Ce qui n’empêche pas Bruno Parent, patron de la DGFIP de déclarer que tout va bien. Critiqué de toutes parts, pour des raisons politiques, techniques, sociales, économiques, le prélèvement à la source voit ses chances d’un déploiement en janvier prochain se réduire encore plus.
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