Google a lancé un vaste programme de recueil de données biologiques et génétiques afin de déterminer les caractéristiques d’un corps humain en bonne santé. L’objectif est d’identifier les risques de maladies au plus tôt afin d’intervenir en mode prévention. Le programme devrait toucher plusieurs milliers de personnes.
Google accélère sur la connaissance du corps humain. Le projet s’intitule « Baseline Study » et il entre dans sa phase visible du public. L’objectif est de détecter des maladies graves telles que les maladies du cœur ou les cancers nettement plus tôt. Il s’agit de passer du traitement à la prévention. C’est ce que rapporte le Wall Street journal dans son édition du 24 Juillet.
Un corps humain en bonne santé
Pour cela, une équipe Google amasse actuellement les données génétiques anonymes de 175 personnes – et des milliers par la suite – afin de créer ce que Google espère être l’image complète de ce que doit être un corps humain en bonne santé.
Le programme a débuté cet été. Les 175 personnes ont été examinées, Google a récolté des échantillons de leurs fluides tels que l’urine, le sang, la salive et les larmes. L’étude va également réaliser un répertoire d’échantillons de tissus des participants.
Le projet est mené par Andrew Conrad, un biologiste moléculaire âgé de 50 ans, qui a été le pionnier des tests HIV à petit prix. Il travaille pour le laboratoire Google X depuis début 2013 et il a créé une équipe d’une centaine d’experts en physiologie, biochimie, optique, imagerie et biologie moléculaire.
Identifier ce qui rend en bonne santé
Le projet doit permettre de savoir ce à quoi un corps humain en bonne santé doit ressembler. L’ensemble de ces prélèvements génétiques, doit permettre ensuite d’identifier des modèles informatiques et de détecter plus rapidement toute maladie.
Il pourrait être possible d’identifier ce qui fait que certaines personnes vivent sans cholestérol ni maladie cardiaque. Une fois cet avantage identifié, il pourrait être possible de développer un traitement ad hoc.Il va s’agir de découvrir les interactions entre l’ADN, les enzymes et les protéines, ainsi que l’impact de l’environnement, tel qu’un régime sur la santé.
Google connaîtra chacune de nos cellules
Il n’y a pas d’horizon temporel fixé pour les premiers résultats. Les données recueillies seront anonymes et non communiquées aux compagnies d’assurances, veut rassurer Google. Google se prépare à connaître l’être humain au plus profond de ses cellules.
Les données du programme Baseline vont être suivies par des instances scientifiques institutionnelles. Des comités issus des facultés de médecine de Duke University et de Stanford University contrôleront comment l’information est utilisée.
Une enquête plus large
Les premiers résultats serviront à définir une enquête plus large avec les facultés de médecine de Duke et de Standford. Des milliers de personnes seront concernées. Les données seront anonymisées avant que les chercheurs de Google puissent y accéder.
Les informations recueillies concernent l’ensemble du génome du participant, l’historique génétique de ses parents, la manière dont il métabolise la nourriture et les médicaments, sa réaction au stress, etc. Certains paramètres devraient être mesurés via des objets connectés portables (rythme cardiaque, niveau d’oxygène dans le sang), et même des lentilles connectées qui mesurent le taux de glucose.
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