SNCF procède à l’acquisition de nouveaux capteurs connectés afin de surveiller le bon état de fonctionnement de ses trains, qu’il s’agisse des TGV, du fret, des Intercité et des TER.
Acquisition de 12 500 capteurs connectés
La direction du matériel de SNCF Voyageurs a signé un contrat cadre de 5 ans, sur la période 2020 à 2025, avec la société nantaise Stimio pour la livraison d’un minimum de 12 500 capteurs qui viendront compléter les 8 000 capteurs déjà fournis.
Depuis 2017, SNCF recourt à l’internet industriel afin d’améliorer la qualité de service délivrée à ses clients. L’IoT (Internet of Things) doit également aider à améliorer la disponibilité du matériel roulant et générer des gains de productivité. La promesse de la technologie est de réduire les coûts de maintenance de 10% à 30%, ce qui équivaut à plusieurs millions d’euros.
Surveillance des portes et de la climatisation
Les cas d’usage déjà déployés en service commercial concernent la supervision des portes des trains, la surveillance de pression dans les groupes de climatisation, la détection du niveau d’eau des sanitaires et de lave-glace, etc. « Ces capteurs jouent un rôle clé dans la détection et la prise en charge rapide de dysfonctionnements sur le matériel roulant » commente Thierry Fort, directeur de l’Ingénierie du Matériel chez SNCF Voyageurs.
« Ces équipements connectés nous permettent de prévenir les défaillances et d’orienter les actions de maintenance plutôt que de s’en tenir à un calendrier de maintenance préventive » ajoute-t-il. D’autres cas d’usage sont à l’étude. Les trains connectés transmettent leurs données en temps réel via le réseau télécoms sans fil à longue portée et à basse fréquence LoRaWAN. Le contrat signé entre SNCF et Stimio concrétise 3 ans de travail en collaboration étroite qui ont permis de comprendre les enjeux métiers.
Stimio, une société de 30 personnes
Stimio est une jeune société spécialisée dans la fourniture de solutions connectées IoT pour l’industrie ainsi qu’une solution de visualisation et de maintenance prédictive. Créée en 2014, la société emploie 30 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 2,7 millions d’euros en 2019. Elle répond aux besoins des secteurs du ferroviaire et des « utilities » telles que l’énergie et les infrastructures en Europe.
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Quel dommage de mettre un article parlant de la SNCF illustré par une photo d’un ICE allemand ! Mais après tout ce sont aussi des matériels très suivis par de nombreux capteurs. LF