La situation devient dramatique pour certains commerces de proximité à l’heure où le confinement les oblige à fermer s’ils ne sont pas considérés comme essentiels. Il faut les sortir de cette situation. C’est l’avis du Conseil du Commerce de France, de la Chambre de commerce et d’industrie et de l’association des Maires d’île de France. Ils montent au créneau pour les défendre.
Possibilité de vendre sur rendez-vous
William Koeberlé, Président du Conseil du Commerce de France et Pierre Goguet, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie demandent conjointement aux pouvoirs publics d’autoriser immédiatement tous les commerces de proximité à ouvrir sur rendez-vous. Cette solution pourrait être mise en place dans les meilleurs délais, aux côtés du retrait de commande en magasin et de la livraison à domicile.
CCI France et le CdCF demandent que l’autorisation de sortie intègre au plus vite ce motif pour les commerces proposant à la vente des produits considérés comme n’étant pas de première nécessité. Cette mesure, respectueuse des exigences sanitaires, constituerait une première réponse, avant réouverture complète avec application stricte des protocoles sanitaires dans les 15 jours. CCI France et le CdCF appellent ainsi le Gouvernement à faire confiance à la responsabilité des commerçants et chefs d’entreprise.
La concurrence déloyale des grandes surfaces
Quant aux maires d’Ile-de-France, via l’association AMIF (Association des maires d’île de France), ils se déclarent inquiets de la mise à mort annoncée de leurs commerces de centre-ville. Ils pointent que les grandes surfaces ont le droit de vendre des produits « non essentiels » au prétexte qu’elles vendent également des produits alimentaires, et que l’Etat s’ingère gravement dans le principe de libre-concurrence du commerce, en entraînant une rupture d’égalité de traitement.
L’AMIF demande que des dérogations puissent être prises par les Préfets de départements pour que certains commerces de proximité puissent ouvrir là où les conditions sanitaires le permettent. Les fêtes de Noël approchent, et les maires soulignent à quel point elles sont essentielles dans le chiffre d’affaire des commerçants. « Or parallèlement à ces fermetures imposées pour des libraires, petits magasins de jouets, et autres commerces de proximité, les grandes surfaces restent autorisées à vendre des produits ‘non essentiels’ » s’insurge l’AMIF. C’est inacceptable, conclut l’association qui rappelle que les commerçants respectent l’ensemble des règles sanitaires depuis le début de la crise épidémique.
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