Sébastien Bismuth, Président associé de l’enseigne de mode pour adolescentes DCM Jennyfer (Don’t call me Jennyfer) parle sans langue de bois. A la suite de la crise sanitaire et du confinement qui ont failli entrainer la fin de son enseigne, il entend rester optimiste tout en observant qu’il lui manque un levier d’action : la logistique. « Là où nous voyons que nous avons un retard considérable, c’est dans la logistique » reconnaît-il. Il a pris la parole à l’occasion d’un événement organisé par Ratecard, acteur spécialisé dans les services pour les Adtech et Martech à la mi-janvier.
Un produit différenciant et des magasins bien placés
Pour ce dirigeant expérimenté du retail, passé par Celio et Undiz, ce qui fait la performance d’une enseigne, c’est la différenciation du produit et d’avoir des magasins bien placés auxquels on ajoute du digital, et pas la démultiplication des points de vente. Il s’interroge sur sa capacité à monter en puissance dans la logistique. « Nous avons un produit, une différenciation mais il va falloir savoir distribuer ce produit » reprend-il.
« Nous savons distribuer via un magasin. Distribuer via le web, via cette logistique pour arriver à livrer en 1 heure, en 24 heures, etc., cela demande une réinvention importante pour nous » établit-il. Il s’interroge sur l’obligation de passer par les grands acteurs du e-commerce et de la logistique. « Est-ce que nous allons arriver au même niveau que les grands ‘pure players’ du e-commerce sur la logistique ou est-ce que l’on va devoir passer par eux ? Aujourd’hui, nous sommes des entreprises créatives mais on ne sait pas faire de logistique » regrette-t-il.
Il va falloir passer par les grands pure players
« Cela nous fait accélérer nos réflexions pour nous dire que d’une façon ou d’une autre à un moment donné il va falloir que l’on collabore avec eux » termine-t-il. Côté communication, en 2021, DCM Jennyfer poursuivra sa communication via le web en passant par des influenceuses qui lui permettent d’atteindre sa cible.
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