Voyages SNCF Technologies : « nous sommes la Big Data Fab de la SNCF »


[dropcap]V[/dropcap]oyages SNCF Technologies est l’entité en charge de l’informatique et des technologies pour le site de vente en ligne Voyages-SNCF.com.

Big Data et Machine Learning


Ses compétences concernent désormais également le Big Data et le Machine Learning (apprentissage automatisé), que ce soit pour le site de e-commerce Voyages-SNCF.com ou la maison mère, la SNCF. C’est ce que présente Gilles de Richemond, directeur général de Voyages SNCF Technologies. Il a répondu aux questions de La Revue du Digital à l’occasion de l’événement de la Cloud Week 2016, le 6 juillet.

« Le Big Data nous sert pour la qualité de service, pour toute notre infrastructure [NDLR : infrastructure informatique], et il concerne la personnalisation pour le client, des nouvelles offres, » énonce Gilles de Richemond.

Payer moins cher pour un trajet plus long

Exemple ? « Le plus récent et le plus significatif, est la combinaison de l’intelligence de l’itinéraire et de l’intelligence du prix pour proposer des itinéraires plus intelligents par exemple avec des correspondances un peu plus longues, mais pour avoir un meilleur prix, » illustre le DG.

Big Data pour la SNCF

Voyages-SNCF Technologies travaille sur le Big Data pour le site de e-commerce mais y travaille aussi pour la digitalisation de la SNCF. « On est la Big Data Fab de la SNCF. On fait du Big Data pour la maintenance prédictive, pour la maintenance de la végétation sur les voies, et évidemment pour la personnalisation d’un site de e-commerce pour parler à chaque client selon ses usages et ses besoins, » liste le DG.

20 personnes travaillent sur le Big Data

Les technologies mobilisées sont alors NoSQL, Hadoop, ElasticSearch, etc. « C’est une équipe d’une vingtaine de personnes au sens des compétences Data et des compétences technologiques, et des profils de Data Scientists. L‘intelligence vient du Machine Learning, le Big Data c’est d’utiliser de grands volumes de data quasiment en temps réel, mais c’est aussi créer de l’intelligence en ‘crunchant’ ces données, et là il faut de l’intelligence humaine pour chercher des axes d’analyse, et mettre la technologie à la recherche de ces axes, » conclut Gilles de Richemond.

 

 

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