Le groupe bancaire BNP Paribas et IBM annoncent un accord pluriannuel portant sur le recours au Cloud public d’IBM. La particularité de BNP Paribas est de disposer d’une zone dédiée, d’une région dédiée du Cloud public d’IBM dans ses Data centers. Un premier contrat a été signé en 2018 et implémenté à partir de 2019.
Un site de résistance aux pannes et de GPU comme service
Aujourd’hui, BNP Paribas renouvelle sa confiance auprès d’IBM pour les dix prochaines années en étendant le périmètre de cette zone dédiée, en particulier en y ajoutant un site de « Disaster Recovery », fonctionnant en mode actif-actif. De plus, côté nouveaux services, IBM mettra à disposition des « GPU as a service » pour héberger des applications qui utilisent de l’intelligence artificielle.
La banque héberge dans le Cloud IBM ses activités critiques comme les moteurs de paiement, de virements instantanés ou de monétique
Le groupe BNP Paribas dispose d’une zone dédiée dans le Cloud public d’IBM. Cela se traduit par une région Cloud, au sens technique du terme, qui est entièrement dédié au groupe, c’est-à-dire que seul le groupe BNP Paribas peut avoir l’usage de cette région, qui se traduit par trois Data centers interconnectés, en région parisienne.
Garantir une très haute disponibilité des applications
Dans le cadre du nouveau contrat, une seconde région dédiée est ajoutée pour des raisons de résistance aux pannes, de « Disaster Recovery », dans un autre pays, sous la pression de l’évolution du monde de la banque, et notamment de la réglementation Dora et de son implémentation en France. Cela est considéré comme essentiel afin de pouvoir garantir une très haute disponibilité des applications de plus en plus critiques de la banque.
La nouveauté qui est formalisée dans le contrat, c’est le « GPU as a service »
BNP Paribas veut garder le contrôle sur le long terme et être maître des traitements car la banque anticipe que l’intelligence artificielle va de plus en plus utiliser des données sensibles. Le Cloud IBM tel que défini avec BNP Paribas permettra de garder le contrôle sur ces données car les infrastructures sont en propre à la banque et opérées par elle-même.