Selon l’Insee, 11% de Parisiens ont quitté la capitale à l’annonce du confinement

Paris intra muros s’est vidé d’environ 600 000 personnes

Lors de l’enclenchement du confinement entre le 16 mars et le 17 mars à midi, Paris intra muros s’est vidé d’environ 600 000 personnes (entre 580 000 et 610 000 personnes). C’est un quart de sa population avant le début de confinement et 11% des Parisiens.

Ces informations ont été synthétisées par l’Insee en s’appuyant sur les données des téléphones mobiles transmises par l’opérateur télécoms Orange. L’information est traitée par l’Insee qui met en avant l’intérêt de telles données pour dimensionner l’offre de soins et de services sur le territoire par la décision publique.

Les départs de Paris correspondent pour près de 33% à des Parisiens qui sont allés s’installer dans un autre territoire, soit 11% des résidents parisiens. Pour 40% de la baisse, il s’agit de résidents d’autres départements de passage à Paris et enfin, 28% de la baisse correspond à des étrangers de passage à Paris et qui sont repartis chez eux.

Plus globalement, près de 1,4 million de résidents en France métropolitaine ont quitté un département où ils étaient de passage pour rejoindre leur département de résidence. En faisant l’hypothèse d’un solde net de 180 000 à 370 000 résidents métropolitains revenus sur le territoire, ce sont au total 1,5 à 1,7 million de personnes qui ont rejoint leur département de résidence.

L’Insee indique qu’un flux net de 620 000 à 810 000 personnes a quitté la France métropolitaine lors de l’enclenchement du confinement. Il s’agit d’un solde entre les départs et les retours en métropole, des résidents étrangers de passage en France qui rentrent chez eux a priori et réciproquement.

En rouge les départements qui ont connu la plus forte augmentation de population (Source Insee)

Les départements qui ont connu la plus forte augmentation de population sont l’Ardèche (+6%), le Cantal (+5%), les Côtes d’Armor (+5%), le Gers (+6%), le Lot (+6%), la Nièvre (+5%), l’Orne (+5%) et l’Yonne (+7%). Les plus fortes baisses touchent les stations de sport d’hiver avec la Savoie (-38%) ou les Hautes Alpes (-26%) ainsi que Paris (-23%) et les Hauts de Seine (-6%).


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